Beauté naturelle

The green Mediterranean landscape, the azure depths of the Adriatic, white sea cliffs…

Fragrances of herbs growing in the clearings, historical gardens, the aquarium with the most intriguing species of the sea world are a part of the heritage which the visitors discover in Dubrovnik and its surroundings.

Ecology has become a more and more important part of our life, and the protection of environment and life in accordance with nature are both our obligation and duty. We take great pride in the outstandingly preserved natural monuments, the worlds bluest and cleanest sea, the unique flora and fauna, and the fascinating subterranean caves. The arrival to Dubrovnik-Neretva County offers enjoyment in the azure sea and sky, unique sunsets and natural sights of our region.


Arboretum

Trsteno

C’est le plus vieux parc Renaissance qui soit créé en Dalmatie (selon l’inscription de l’an 1502), et qui reste de nos jours le seul arboretum de la Croatie méditerranéenne. Il est riche en plantes exotiques, et ses deux platanes géants âgés de plus de 400 ans, qui dominent la place, sont des exemplaires uniques de cette espèce végétale en Europe. Vers la fin du XVe siècle, Ivan Gucetic a fait construire une résidence d’été gotique Renaissance, avec une chapelle et un parc (1494-1502); elle a été reconstruite après le séisme en 1667. L’arboretum, qui abrite de nombreuses espèces végétales exotiques (platanes géants, palmiers, eucalyptus, camphriers), est orné de colonnes en pierre et, depuis 1736, d’une fontaine baroque représentant Neptune et les Nymphes.

Baćina Lakes

Bacina Lakes are a frequent tourist destination and a place of beauty which must be visited. They abound in freshwater fish, but there are also grey mullets, which made the lakes their natural habitat after the tunnel drilling. This region is most famous for its gastronomic specialities. Eels, black water hens and frogs legs, amongst others, are specialities of the Dalmatian kitchen and present an excellent reason to visit the area. The area is a true promised land for nature-lovers and anglers.

On the locality of Sladinac are the remains of antique walls and mosaics belonging to the Roman habitation Praetoria. The remains of an early Christian basilica from the 6th century have been found here. A necropolis of stelae, mostly sarcophagi and slabs, has been found next to the ruins of the church of St. Andrew.

Trade brought the ancient Greeks to this area, and during the time of ancient Rome the area was a part of the province of Dalmatia. The city of Narona, located near the lakes, was then one of the largest economic end cultural centres on the Adriatic Coast.

Bacina Lakes, a pearl of unspoiled nature, consist of seven lakes, six of them forming a bluish green necklace. The lakes are located between the Neretva River Delta, the sea and the surrounding mountains, in the place of Bacina, close to Ploce, on the main road (M2).Their names are: Ocusa, Crnisevo, Podgora, Sladinac, Vrvnik and lake Plitko. The entire area of the lakes amounts to some 20 square kilometers. Their depths range from 5 to 50 m. The water in the lakes is brackish, meaning they are connected with the sea. The lakes are a cryptodepression, because the surface of the lakes lies 80 cm above sea level and the bottom of the lakes lies below sea level. Therefore, salty water can be found at the bottom of the deepest, 50 m deep ,lake Crnisevo. The lakes have two water sources. One of them is a salt water source in lake Crnisevo, and the other one, a natural fresh water source, in lake Ocusa.

Les grottes de Mljet

Jama

Au centre de la partie sud de Mljet, se trouve le phénomène géomorphologique surnommée Jama (Grotte d’Ulysse). Il s’agit d’une cavité karstique dont le plafond s’est écroulé, ce qui la fait ressembler à une fosse ou à un puit. Dans son fond se trouve l’eau de mer, car la Jama est reliée, par un tunnel naturel, à la mer ouverte. Le long de ce tunnel-canal se nichent plusieurs barques de pêcheurs appartenant à des résidents de la proche Babino Polje, la plus grande agglomération de l’île de Mljet. En raison de sa voûte basse, on ne peut rejoindre la mer en bateau que par beau temps, ce qui vaut aussi pour les visites touristiques depuis le large. Le lieu est intéressant pour beaucoup de gens, car c’est ici qu’Ulysse aurait passé sept ans à regarder le large avec tristesse, nostalgique de son île et de sa Pénélope. Et c’est ici que la magnifique nymphe Calypso, fille du dieu des mers Poséidon, l’aurait gardé amoureusement.

Rikavica

La côte de Mljet avec ses nombreux caps, baies et îlots est un bel exemple du mouvement de ligne côtière dans la période post-diluviale.
L’une des formes côtières caractéristiques est la grotte de Rikavica, située à 2 kilomètres de Babino Polje, dans la partie centrale de la côte sud de l’île. En fait, Rikavica est une cave formée principalement par l’érosion karstique, elle a été plus tard, submergée et partiellement perforée par l’abrasion.

Lors des mois d’été, la grotte servait d’abri pour les bateaux des pêcheurs, mais aussi de source d’eau intarissable, à une époque où il n’y avait pas assez des “gustjerne” (réservoirs d’eau de pluie) sur l’île. Rikavice est nommée d’après le son produit par l’air comprimé dans l’ouverture de la grotte : la puissance de vagues le fait pousser par force à travers les fissures au “grenier”. Ce faisant, un grondement rappelant le tonnerre est crée et peut être entendu particulièrement la nuit à Babino Polje.

Ecologie

La valeur écologique de l’ensemble de la Région est inestimable. Une attention particulière est accordée à la préservation de l’environnement et au maintien de la propreté.

En 1978, Jean-Jacques Cousteau, célèbre chercheur, a déclaré que Dubrovnik et ses environs possèdent la mer la plus limpide de toute la Méditerranée.

Selon la décision du jury international de la Fondation pour l’Education à l’Environnement en Europe, la marina « Miho Pracat » fait partie de nos plages et ports de plaisance auxquels est attribués la récompense prestigieuse Pavillon Bleu. Il s’agit d’un éco-label reconnu de haute qualité environnementale qui concerne de la même manière les installations sanitaires et la sécurité des ports de plaisance et des communes.

Flore et faune

La combinaison de la richesse naturelle de la Région et de l’attention séculaire de ses habitants accordée à sa préservation constitue le facteur clé de la beauté raffinée, somptueuse et variée de sa végétation. Hormis les espèces méditerranéennes autochtones, la région abonde en espèces végétales subtropicales et continentales, cultivées dans de nombreux jardins des résidences d’été dispersées le long de la côte de Dubrovnik et dans ses îles. Les plantations de citronniers et d’orangers, différentes sortes de palmiers et d’agavés, ainsi que le pin pinastre, la yeuse, la sabine et le maquis varié (arbousier, bruyère à balais, genêt) donnent à cette partie de la côte dalmate un charme particulier. La flore et la faune marines sont riches et diversifiées. Parmi les algues marines, on distingue les algues vertes, brunes et rouges. La plupart des espèces animales, qui vivent dans les profondeurs rocheuses, côtoient les algues; d’autres préfèrent des surfaces pelées, plates ou enfoncées, du fond rocheux. Parmi les algues nagent plusieurs espèces de poissons: muges à grosse tête, ablades, serrans et sargues. Perches de mer, dentales, scorpènes et pagels vivent dans le fond rocheux, qui abrite également pieuvres, crabes, huîtres, moules, ainsi que les habitants les plus appréciés de l’Adriatique sud, langoustes et homards.

La Région possède en outre de nombreuses espèces rares. Sur les 95 espèces concernées, 38 sont classées et protégées, et la préservation des 57 autres est proposée. Les chercheurs du Laboratoire à Dubrovnik de l’Institut de l’océanographie et la pêche de Split viennent de découvrir dans le Petit lac du Parc national Mljet une espèce inconnue de méduse. L’âge de cette méduse de forme classique et d’un diamètre de 55 cm est estimé à 26 millions d’années.

Faune et flore de Lastovo

L’île de Lastovo est une des zones botaniques les plus riches et les mieux conservées de la Méditerranée.

La composition de sa flore a été déterminée par sa position isolée en pleine mer, par une grande insolation, par l’humidité de nuit et par son sol, profond et unique. Parmi les 810 espèces recensées jusqu’à présent, vous trouverez de tout : des espèces en voie de disparition et des espèces déjà disparues ailleurs jusqu’aux espèces endémiques et sténoendémiques. La flore de l’île de Sušac s’est développée dans un contexte de pénurie d’eau, sur un sol infertile et avec une exposition constante à de forts vents du sud. Cette flore spécifique est composée de 278 espèces végétales, et parmi huit espèces endémiques on note la sušačka vrzina (Brassica cazzae) nichant dans des fissures de rochers côtiers. Environ 70% de la superficie de l’île est couverte de forêt, ce qui rend Lastovo, avec Mljet, l’île croate la plus boisée. L’île est recouverte principalement de maquis : l’arbre le plus répandu est l’arbousier (Arbutus unedo), mais une grande partie est recouverte aussi par des chênes verts (Quercus ilex) et des forêts de pin d’Alep (Pinus halepensis). Dans le sous-bois on trouve également des champignons. Les maisons de Lastovo sont décorées de plantes méditerranéennes : amandiers, citronniers, orangers, palmiers et caroubiers. Le climat de la région est aussi propice à la culture des herbes aromatiques, comme la sauge, la menthe, l’achillée millefeuille, le romarin, la lavande, le fenouil et la camomille. Parmi les plantes cultivées prédominent les vignes et les oliviers. La faune de l’île est également très riche. Jusqu’ici, on a recensé 175 espèces de vertébrés, dont 71 sont menacées au niveau national et 37 au niveau européen. Les grottes de Lastovo sont aussi le foyer de chauves-souris, qui y trouvent un refuge et un lieu de reproduction. A Medjedina par exemple on trouve deux espèces menacées de chauves-souris : le Murin émarginé (Myotis emarginatus) et le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum).

L’île de Lastovo est un lieu de repos important pour de nombreux oiseaux migrateurs, mais aussi une zone de nidification du rare puffin de Méditerranée (Puffinus yelkouan) et du puffin de Scopoli (Calonectris diomedea).

Sur les archipels de Lastovnjaci et Vrhovnjaci a lieu la nidification d’environ 70% de la population croate de goéland d’Audouin (Larus audouinii), en voie de disparition à l’échelle mondiale. Dans le territoire du Parc naturel, de nombreux rapaces font leurs nids, dont le faucon pèlerin (Falco peregrinus) et le faucon d’Éléonore (Falco eleonorae)

Parc naturel régional

Parc naturel de l’archipel de Lastovo – le plus jeune parc naturel croate

L’archipel de Lastovo constitue le onzieme parc naturel de la Croatie. Sa superficie totale s’éleve a 195,83 km2, soit 52,71 km2 de terre ferme et 143,12 km2 de mer. Le parc naturel regroupe 44 îles, îlots, rochers et récifs qui font partie de la municipalité de Lastovo. Les plus grandes îles sont Lastovo et Sušac. Cette région est l’une des zones maritimes les mieux préservées de l’Adriatique. En raison de ses valeurs et de ses caractéristiques, elle constitue «une vaste zone maritime et continentale naturelle et partiellement cultivée comportant des particularités écologiques d’importance internationale et nationale et de grande valeur sur le plan du paysage, de l’éducation, de la culture, de l’histoire, du tourisme et des activités récréatives». La protection de cette région permettra de conserver ses caractéristiques paysageres et culturelles, ainsi que la diversité biologique et paysagere, y compris la zone maritime et les fonds marins.

Flore et faune de Korčula

LE MONDE VÉGÉTAL

La forêt luxuriante de Korčula se compose principalement de pins blancs d’Alep ou pins de Provence (Pinus halepensis mill.), de pins maritimes (Pinus maritima), de pins noirs (Pinus nigra), de pins parasols ou pignons (Pinus pinea l.), ainsi que de chênes verts ou Yeuses de type maritime « česvina » (Quercus illex l.).

En plus de ces arbres de forêt, on trouve aussi des oliviers sauvages (Olea oleaster fiori), des frênes à fleurs ou frêne orne (Fraxinus ornus l.), des genévriers cade (Juniperus oxycedrus l.) et autres espèces encore.

Aux abords des villages et le long des routes se trouvent un grand nombre de cyprès communs ou sempervirents (Cypressus sempervirens l.).

Une grande partie de la zone est recouverte par une végétation basse, plus connue sous le nom générique de « sous-bois ». Hormis les chênes verts et les genévriers cade dans les sous-bois, les espèces les plus représentées sont l’arbousier à fraises (Arbutus unedo l.), le myrte commun ou l’herbe du lagui (Myrtus communis l.), la filaire à large feuille (Phillyrea latifolia l.), le viorne tin, laurier-tin ou laurentin (Viburnus tinus l.), la bruyère arborescente, bruyère blanche ou bruyère en arbre (Erica arborea l.) et autres espèces encore. Avec leurs fleurs blanches et leurs fruits rouges, les arbousiers se distinguent tout particulièrement dans les sous-bois.

Surtout présents aux abords des villages et le long des routes, ainsi que dans les cours d’habitation, on trouve des arbres et buissons de lauriers nobles ou lauriers vrais (Laurus nobilis l.).

Les herbes médicinales et aromatiques y sont de grande valeur thérapeutique: la sauge, le romarin, la rue des jardins ou rue fétide (ruta graveolens), la marjolaine, la menthe et l’origan. Beaucoup de plantes sauvages, comme les jaunets d’eau (« žutinice »), qui se cueillent et se préparent à manger assaisonnés d’huile d’olive.

En raison de son bois de qualité, le mûrier – blanc et noir – était l’arbre que l’on plantait le plus autrefois. Aussi, la charmille de tilleuls à Blato est très connue dans la région.

Plus récemment, on trouve à Korčula de plus en plus d’arbres, d’arbustes et de fleurs riches en couleurs, tels que les palmiers, les tamaris ou tamarix, les lauriers roses, les bougainvilliers, les agaves, les cactus et autres espèces encore.

LE MONDE ANIMAL

Le monde animal, particulièrement riche sur l’île, se compose d’insectes et de coléoptères, de reptiles et d’oiseaux.

Concernant les reptiles, il faut mentionner le serpent non venimeux le plus grand d’Europe, le « krasovica » – protégé par la loi, qui peut atteindre jusqu’à 3 mètres de longueur.

Le monde des animaux

La richesse exceptionnelle du monde animal sur l’île est représentée par les coléoptères, les reptiles et les oiseaux.

Le reptile le plus intéressant est le plus long serpent d’Europe, la couleuvre à quatre raies, une espèce protégée pouvant atteindre jusqu’à trois mètres de longueur.

Une autre attraction particulière est l’orvet des Balkans, un lézard avec des vestiges de pattes que beaucoup confondent avec le serpent, alors qu’il s’agit d’un animal placide et utile à l’homme.

Les visiteurs peuvent apprécier le chant de nombreux oiseaux qui survolent les forêts denses et les champs fertiles, du merle au rossignol.

Dans les forêts de pins vivent également des hiboux grand-duc, alors que parmi les rapaces on trouve souvent des éperviers et des faucons communs.

Les mouettes sont un élément indissociable du paysage de Korčula et l’île représente aussi un lieu de repos pour de grandes volées d’oiseaux migratoires.

Parmi les mammifères, telles que la mangouste, la fouine, les belettes et les lièvres, on trouve des chacals, le dernier animal européen de cette famille (Canis aureus) qui suscite un intérêt tout particulier.

Depuis le début des années quatre-vingt, un grand nombre de sangliers ont traversé la mer pour rejoindre Korčula, alors qu’il ne s’agissait pas d’une espèceautochtone de l’île.

Comme animal de trait sur l’île, on utilise encore l’âne et le mulet, et on élève des chèvres et dans un moindre nombre des moutons et des porcs pour le lait et la viande.

La mer autour l’île de Korčula est riche en poissons. Depuis les bateaux, on peut souvent voir des volées de harle bièvre, ainsi que des hirondelles de mer virevoltant au-dessus des vagues

Flore et faune de la Neretva

La zone basse de la Neretva représente un écosystème unique, riche de différentes espèces végétales et animales. La rivière, la mer et le karst agissant ensemble, les conditions ont été réunis pour qu’une variété d’espèces y trouvent des habitats idéaux. La grande diversité d’habitats est une des spécificité de la Neretva : on y trouve de grandes surface d’eaux stagnantes ou courantes, des berges des rivières, des roselières, des prairies humides, des forêts d’aulnes et de saules, la mer, mais aussi des surfaces conséquences d’une activité humaine, comme les champs, les digues, les canaux et les colonies. Les immenses zones humides sont aujourd’hui, malheureusement, réduites à un bien moindre périmètre par l’activité humaine : il reste des parcelles isolées qui rappellent l’état original, entourées par de vastes zones de terres cultivées ou habitées. Cependant, contrairement à d’autres zones similaires dans le monde, le facteur anthropique n’a pas trop mis en danger l’authenticité de la vallée. Ainsi, elle est encore aujourd’hui -quoique dans une moindre mesure – une perle de richesses naturelles. L’impact humain est surtout visible sur la végétation forestière des collines environnantes.

Dans la Neretva, tout près de l’estuaire, on trouve les populations importantes et bien développées de jonc maritime et les prés de salicorne en buisson.

L’eau saumâtre de la Neretva représente une condition préalable pour l’évolution de nombreuses espèces de poissons qui y vivent, frayent ou se nourrissent. Bien que toutes les rivières croates du bassin de l’Adriatique croate permettent toujours la survie de nombreuses espèces, la Neretva offre un abri incomparable pour le plus grand nombre de poissons d’eau douce et saumâtre. Parmi les plus communs – et les plus intéressants pour la pêche – on peut mentionner plusieurs espèces de mulet, mais surtout l’anguille, un poisson serpentine, d’un cycle biologique étrangement complexe. Depuis plus de deux mille ans, elle suscite l’intérêt des scientifiques : d’Aristote et de Pline, en passant par le jeune Sigmund Freud, jusqu’aux biologiste modernes. Il est connu que l’anguille naît et meurt dans la mer, mais vit dans les eaux douces des rivières. Plein de secrets et doutes entourent toujours son cycle de vie, mais une chose est sûre – cuisinée, elle est très savoureuse.

Parmi des très nombreux amphibiens, on trouve la grande grenouille verte. Elle est en fait un symbole de notre région, présente partout. Nous retrouvons sa mention dans les noms de localités et d’une (petite) montagne, dans les noms de régions historiques (Župa Žaba), mais surtout dans les menus, car il s’agit encore d’une spécialité gastronomique de notre région.

En cuisine, elle devient incroyablement proche de l’anguille, avec laquelle elle crée une symbiose exceptionnelle dans le ragoût de la Neretva (appelé brujet chez nous).

Outre la grande grenouille verte, le territoire est habité par de nombreux autres amphibiens et des reptiles (que nous ne mangeons pas): la couleuvre à collier, la couleuvre tessellée,

l’orvet des Balkans, le lézard dalmate (au nom scientifique de Podarcis melisellensis)…

Les collines environnantes et la vallée accueillent de nombreux mammifères. Dans la Neretva on trouve une espèce rare et menacée de loutre. Outre ce mamifère, dans le groupe de mammifères strictement protégées, on trouve également les loups et les chats sauvages.

Dans les eaux du delta vivent même 16 espèces d’escargots aquatiques d’eau douce et plusieurs types de crabes. Il est clair que dans une zone marécageuse, on trouve de nombreux types d’insectes : les 307 espèces même, avec plus 250 espèces de papillons.

Vous pourrez admirer à quel point la flore et la faune de la vallée de la Neretva sont riches dans le Musée d’Histoire Naturelle à Metković.

Forest parks

Koločep – Gornje Čelo

Aleppo pine woods with macchia thickets on the northwest part of the island of Kolocep.

Koločep – Donje Čelo

The forest on the southern part of the island of Koločep is made up of macchia thickets along the beach, as well as individually planted trees of exotic species (eucalyptus, acacia).

Osjak

An island in the Bay of Vela Luka, Aleppo pine woods.

Orebić – cypress trees « Pod Gospu »

Pyramid cypress and Aleppo pine woods on a slope next to the sea under the Franciscan Monastery of the Assumption.

Korčula – Park Hober

Just south of the city of Korčula is a Aleppo and stone pine wood, with an underbrush of macchia thickets, as well as individual pyramid and horizontal cypress, cedars, Spanish fir and agave plants.

Predolac – Šibanica

A forest east of Metković, a protected complex of Aleppo pine and pyramid cypress woods with elements of macchia thickets. Viewpoint of the Neretva valley.

Monuments géomorphologiques

Grotte Nakovana

Une découverte surprenante a attiré l’attention de l’opinion publique sur le patrimoine historique de la presqu’île de Peljesac. Au-dessus du village de Nakovana, dans la grotte appelée « Spila », les archéologues ont découvert et examiné un sanctuaire illyrien de la période hellénique (du IVe au Ier siècle av. J.-C.). L’entrée du sanctuaire a été bouchée par un tas de pierre, si bien que le sanctuaire est intact depuis que ses usagers l’avaient quitté, il y a deux mille ans. Après avoir enlevé les pierres jetées en quantité et s’être faufilés à travers un petit couloir étroit, les archéologues ont pu accéder dans une sorte de salle spacieuse. Le sol était couvert de milliers d’éclats de différents objets de céramique: verres, pots, assiettes et petites amphores. Ces poteries précieuses et luxueuses avaient été fabriquées dans les ateliers des colonies grecques au sud de l’Italie et dans l’Adriatique, ainsi que dans la Grèce elle-même, tandis que les Illyriens de la presqu’île de Peljesac se les procurent grâce au commerce ou à la piraterie. Presque tous les objets ont été déposés devant une stalagmite isolée phalloïde haute de 60 cm. De nombreuses poteries fines à boire et à servir la nourriture, ainsi que des os de cuisses de chèvres et d’agneaux, témoignent des festins rituels qui y avait eu lieu. Les offrandes rituelles étaient déposées autour de la stalagmite, symbole marquant d’un être surnaturel, vénéré dans la grotte. Nous ne pouvons qu’émettre des hypothèses concernant le caractère de cette « divinité », mais la forme même de la stalagmite suggère qu’il s’agissait d’un culte lié à la fécondité et la virilité ou à la force guerrière et le courage. Dans les siècles mouvementés ayant marqué la fin de la préhistoire, ces qualités étaient très appréciées. La grotte Spila près du village de Nakovana constitue le seul sanctuaire illyrien bien conservé et complètement exploré que nous connaissions. C’est en même temps la seule grotte « condamnée » en Croatie, découverte par les archéologues et non par des passants occasionnels, si bien que le site a gardé tout son potentiel scientifique. Par conséquent, nous nous attendons à ce que les analyses en cours nous révèlent de nombreux détails concernant la vie spirituelle des Illyriens et leur intégration progressive à la civilisation méditerranéenne classique.

Grotte Mociljska spilja

Un site spéléologique sec, horizontal, près du village de Podbrezje à proximité de Dubrovnik

Grotte Sipun

Unsite près de Cavtat, intéressant à cause des parois presque entièrement noircies. Des morceaux de poteries céramiques y ont été retrouvés. La grotte abrite un petit lac.

Grotte Raca

Une grotte sur l’île de Lastovo, site archéologique.

Grotte Vela spilja

Un site près de la ville de Vela Luka.

Grotte Gromacka spilja

Une grotte munie d’une entrée creusée en terre et possédant un réseau développé de canaux à plusieurs niveaux. Y ont été découverts les restes de la plante du pied de l’homme primitif.

Kočje

A l’entrée même de Žrnovo, dans la direction de Korcula, un sentier se sépare de la route principale montant vers Brdo (0,5 km), la partie du village ancrée entre les hautes falaises. C’est aussi le point de départ de la randonnée à Kočje, un territoire protégé par des roches dolomitiques intéressantes de formations datant du Crétacé (2,5 km).

Korčula est l’île la plus boisée parmi les grandes îles croates, les arbres recouvrant 61% de sa surface totale. Le reste de la surface constituent les zones cultivées plantés d’oliviers, de vignes et d’autres cultures, alors que les roches s’étendent sur moins de 5% de la surface.

Les grottes de Mljet

Jama

Au centre de la partie sud de Mljet, se trouve le phénomène géomorphologique surnommée Jama (Grotte d’Ulysse). Il s’agit d’une cavité karstique dont le plafond s’est écroulé, ce qui la fait ressembler à une fosse ou à un puit. Dans son fond se trouve l’eau de mer, car la Jama est reliée, par un tunnel naturel, à la mer ouverte. Le long de ce tunnel-canal se nichent plusieurs barques de pêcheurs appartenant à des résidents de la proche Babino Polje, la plus grande agglomération de l’île de Mljet. En raison de sa voûte basse, on ne peut rejoindre la mer en bateau que par beau temps, ce qui vaut aussi pour les visites touristiques depuis le large. Le lieu est intéressant pour beaucoup de gens, car c’est ici qu’Ulysse aurait passé sept ans à regarder le large avec tristesse, nostalgique de son île et de sa Pénélope. Et c’est ici que la magnifique nymphe Calypso, fille du dieu des mers Poséidon, l’aurait gardé amoureusement.

Rikavica

La côte de Mljet avec ses nombreux caps, baies et îlots est un bel exemple du mouvement de ligne côtière dans la période post-diluviale.

L’une des formes côtières caractéristiques est la grotte de Rikavica, située à 2 kilomètres de Babino Polje, dans la partie centrale de la côte sud de l’île. En fait, Rikavica est une cave formée principalement par l’érosion karstique, elle a été plus tard, submergée et partiellement perforée par l’abrasion.

Lors des mois d’été, la grotte servait d’abri pour les bateaux des pêcheurs, mais aussi de source d’eau intarissable, à une époque où il n’y avait pas assez des “gustjerne” (réservoirs d’eau de pluie) sur l’île.

Rikavice est nommée d’après le son produit par l’air comprimé dans l’ouverture de la grotte : la puissance de vagues le fait pousser par force à travers les fissures au “grenier”. Ce faisant, un grondement rappelant le tonnerre est crée et peut être entendu particulièrement la nuit à Babino Polje.

Pour plus d’informations: http://np-mljet.hr/en/

Contact

Tel: ++385 20 744 041
Fax: ++385 20 744 041
E-mail: np-mljet@np-mljet.hr
Web: www.np-mljet.hr
Address: Pristanište 2, 20226 Goveđari

Le patrimoine naturel de l’île de Mljet

Le parc national de Mljet est le plus ancien parc naturel marin de toute la Méditerranée. Il couvre un tiers de la partie nord-ouest de l’île, s’étendant aujourd’hui sur 5375 hectares de terres protégées et entouré par la mer environnante. La zone a été proclamée parc national en novembre 1960, alors que la partie maritime lui a été annexé en 1997.

Le territoire a obtenu le statut de parc national grâce à son patrimoine culturel et historique exceptionnel, remontant aux tribus illyriennes, à l’Empire romain et à la République de Dubrovnik. Mais ce statut est surtout dû à ses “lacs de sel”, sa riche flore et une vue panoramique unique sur une côte découpée, des falaises, des récifs, de nombreuses îlots et la végétation luxuriante des collines environnantes, qui s’élevant de la surface de mer, cachent de nombreux champs rocheux et villages en pierre traditionnels.

La côte extérieure, ouverte vers la mer au sud, est raide et pleine de grottes impressionnantes, tandis que la partie de la côte tournée vers le continent, exposée au vent, est plus basse et beaucoup plus accessible. Les falaises méridionales de l’île sont couvertes de nombreuses plantes endémiques de la Dalmatie, parmi lesquelles se distingue d’une beauté extraordinaire, ladubrovačka zečina (Centaurea ragusina), une espèce protégée.

Le paysage méditerranéen karstique, parsemé d’un réseau dense de sentiers pittoresques de randonnée, cache deux spécificités naturelles extrêmement intéressantes.

L’une d’elles comprend des habitats karstiques typiques – semi-grottes, grottes et gouffres, et l’autre sont les quatre “saline” ou “blatine” de Mljet, un phénomène rare sur nos îles. Ce sont les lacs d’eau saumâtre formés occasionnellement au niveau de la mer, dans lesquels l’eau disparaît, c’est-à-dire communique avec la mer.

On note aussi les lacs salés, un phénomène géologique et océanographique unique, important à l’échelle internationale. Le Veliko jezero (le Grand lac) d’une superficie de 145 hectares et de 46 mètres de profondeur et le Malo jezero (le Petit lac), d’une superficie de 24 hectares et 29 mètres de profondeur, avec leur beauté, leurs nombreux secrets à découvrir, attirent depuis des décennies les scientifiques, mais aussi d’autres curieux, surtout ceux à la recherche d’une nature encore intacte.

Du côté extérieur de l’île, par un détroit à peine visible (le canal Soline), la mer pénètre dans le corps de l’île, créant au début le Veliko jezero et ensuite, par un canal encore plus étroit, le Malo jezero. Bien qu’ils soient formés par l’eau de mer, ils sont incorporés dans le paysage en forme des lacs.

Au milieu du Veliko jezero on trouve un autre bijou naturel, culturel, historique et touristique – le pittoresque îlot de Sainte-Marie avec une église et un monastère bénédictin datant du XIIe siècle. L’îlot est, grâce à son image esthétique exceptionnelle et à une forte dimension culturelle et spirituelle, devenu le symbole du Parc National de Mljet. Parmi les habitants, il est encore aujourd’hui plus connu comme “Melita”, un nom que l’on lui a donné d’après l’hôtel et le restaurant homonymes qui se trouvaient, jusqu’à récemment, dans l’ancien bâtiment du monastère.

Il existe d’autres attractions intéressantes en dehors du parc national : au centre de la partie sud de la côte de Mljet, se trouve le phénomène géomorphologique surnommée la Jama (Grotte d’Ulysse). Il s’agit d’une cavité karstique dont le plafond s’est écroulé, ce qui la fait ressembler à une fosse ou à un puits. Dans son fond on trouve l’eau de mer, car la Jama est reliée, par un tunnel naturel, à la mer ouverte. Le long de ce tunnel-canal, nichent plusieurs barques de pêcheurs appartenant à des résidents de la proche Babino Polje, la plus grande agglomération de l’île de Mljet. En raison de sa voûte basse, on ne peut rejoindre la mer en bateau que par beau temps, ce qui vaut aussi pour les visites touristiques depuis le large. Le lieu est intéressant pour beaucoup de gens, car c’est ici qu’Ulysse aurait passé sept ans à regarder le large avec tristesse, nostalgique de son île et de sa Pénélope. Et c’est ici que la magnifique nymphe Calypso, fille du dieu des mers Poséidon, l’aurait gardé amoureusement.

L’île de Mljet est caractérisée par de grandes zones couvertes d’une forêt belle et riche, qui couvrait jadis de grandes surfaces des côtes de la Méditerranée, mais qui est aujourd’hui rarement maintenu dans sa forme originale. La riche végétation de l’île – en particulier celle qui couvre un tiers de sa surface, dans le parc national – à valu à Mljet, depuis des temps anciens, le surnom de “l’île verte”. Le fait qu’on y trouve encore aujourd’hui cinq différents types de forêts est probablement du aux moines bénédictins qui, comme les seigneurs féodaux de Mljet, s’occupaient de l’île les siècles durant. De même, jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, ils interdisaient toute installation dans sa partie occidentale, cequi forme aujourd’hui la plus grande partie du parc national.

Les restes d’une forêt primitive méditerranéenne, les forêts originaires de chêne, se trouvent aujourd’hui seulement en fragments, et sont le mieux conservés en forme de taillis dans la zone de Velika Dolina. Dans d’autres zones, cette forêt a été partiellement remplacée par le maquis, les oliviers sauvages, les caroubiers, les pins, les rochers et les forêts sauvages à croissance rapide de pin d’Alep qui s’était, avec le temps, mis à dominer les autres plantes. Outre les forêts, d’autres types d’habitats sont particulièrement importantes d’un point de vue biologique : les dunes côtières de sable, les falaises escarpées sur la côte et à l’intérieur de l’île, ainsi que la végétation des récifs.

Le célèbre océanographe français Jacques Cousteau, après avoir fait de la plongée dans des eaux autour de l’île, avait déclaré que ses eaux “sont parmi les plus propres du monde”.

Il est possible de visiter le parc national de Mljet en bateau en provenance de Dubrovnik et dans un de nombreux bateaux touristiques de Korčula, Hvar et Split, qui accostent généralement dans les ports et Polače et Sobra. Les localités de Polače et Pomena sont reliées aux lacs par des sentiers de randonnée. Pour un agréable séjour, faites de la natation, prenez les bains de soleil et promenez-vous par des sentiers autour du lac et jusqu’aux sommets du Montokuc. Quand il fait beau, de là vous pouvez jouir d’une vue splendide sur l’ensemble du parc national et également sur la péninsule de Pelješac et de la mer jusqu’à Korčula.

Neretva estuary

The last delta of Europe – richness at the Neretva estuary

In addition to the beautiful islands, mountains, karst and fertile hinterland, Dalmatia is proud of the latest Delta of Europe – Neretva river mouth.

The delta of the Neretva River, from Metković to the estuary on the north and northeast, is bordered by branches of the Dinaric Alps, and to the south by hills. To the west it is open to the sea and is under its constant influence. Precisely this brackish water is the right place for the growth of vegetation and fish fund. The wildlife is also diversified here – the last species of birds, which couldn’t be seen anywhere else in Europe, made their nests in this marsh area.

Climatic influences are very suitable for agriculture, for the famous Neretva tangerines and other citrus fruits, among which in the past years clementines have become increasingly popular, whereas at the beginning of the summer, it is all about peaches and nectarines. Precisely picking these cultures for years also represents a type of tourism that Neretvians have arranged for their guests. We must not forget hunting and fishing, which also brought many at the Neretva river delta… and after hunting and eels fishing, you can try preparing these delicacies, typical for this region.

In addition to these activities, even if you are not the athletic type, you will surely enjoy the photo safari through the backwaters of the river. A ride in the Neretva boat (you can paddle on your own, or choose a motor drive) through the vast backwaters, tributaries and lakes, finalized with occasional lunch at one of the many ranches (with an outdoor barbecue and homemade bread), will make one of the best memories. The Neretva River delta is a natural phenomenon, and a must-see!

Rača

Situé dans la partie sud-est de l’île de Lastovo, c’est un monument naturel et un site archéologique protégé. Dans cette grotte, des traces de vie ancienne, de la préhistoire à l’époque romaine, ont été trouvées. Parmi les objets retrouvés dans la grotte, on trouve, par exemple, un rasoir à double tranchant, d’une forme ronde avec une croix gravée au milieu et les récipients de Gnatia, une preuve des échanges avec le monde grec.

La grotte de Rača est formée d’une seule partie qui semble être divisée en parties plus petites. Elle est longue de 70 mètres et très spacieuse. Elle est caractérisée par une multitude de stalactites et stalagmites ainsi que par des colonnes à de formes différentes. Les locaux disent qu’elle atteint la mer.

C’est la seule grotte de l’île de Lastovo que vous pourrez visiter sans crainte : elle est peu raide et vous n’aurez besoin que d’une lampe-torche.

Les paysages importants

Kocje

Un paysage, non loin du village de Žrnovo sur l’île de Korčula, aux caractéristiques géomorphologiques uniques : on y trouve des roches, gouffres, demi-grottes et canyons, agencées comme dans un labyrinthe. Le terrain est couvert par une forêt de chênes verts, avec en sous-bois des arbustes à feuillage persistant, des fougères, de mousses et de lichens.

Rijeka Dubrovačka

Une vallée submergée entourée de falaises raides, hautes jusqu’à 600 m. On y trouve de nombreux et anciens palais ainsi que des parcs.

Saplunara

Sur une base de sables diluviennes de l’île de Mljet, pousse le maquis et les forêts de pins bien conservées (le pin et le pin d’Alep). La côte est découpée et comprend la célèbre plage de sable de Blace.

Badija

La plus grande île de l’archipel est de Korčula. Ses principaux atouts : un maquis luxuriant, des pins et un monastère avec une église datant du XVe siècle.

Modro oko et le lac Desne

Cette zone affiche un paysage typique dans le cours inférieur de la Neretva. Elle est caractérisée par une dépression karstique formée par les inondations, l’abondance d’eau et les nombreuses zones humides autour.

Le palais de Konavle

La zone où se trouve la source de la rivière Ljuta dans Konavle, une zone hydrologique précieuse. On y trouve aussi une série de moulins représentant une valeur historique et culturelle importante.

Vela Luka – l’île Proizd

La meilleure plage de la côte croate de l’Adriatique en 2007.

Les réserves naturelles particulières

Pod Gredom

Réserve ornithologique

Les restes de la zone humide de la Méditerranée dans le cours inférieur de la rivière Neretva, près du village de Vid. Un lieu important pour la migration et l’hivernage des oiseaux.

Prud

Réserve ornithologique

Les restes de la zone humide de la Méditerranée dans le cours inférieur de la rivière Neretva, près du village de Prud. Un lieu important pour la migration et l’hivernage des oiseaux.

Orepak

Réserve ornithologique

Les restes de la zone humide de la Méditerranée dans le cours inférieur de la rivière Neretva. Un lieu important pour la migration et l’hivernage des oiseaux.

Mrkan, Bobara et Supetar

Réserve ornithologique

Les îles près de Cavtat, lieu de nidification des mouettes.

Delta de la Neretva

Réserve ornithologique et ichtyologique.

La partie sud-est du delta de la Neretva, un lieu de fraîcheur pour de nombreuses espèces de poissons, elle est aussi importante pour la migration, l’hivernage et la nidification des oiseaux. Ce lieu est également visuellement attrayant pour les touristes et facilement accessible grâce à la route allant jusqu’à l’embouchure de la rivière.

Baie de Mali Ston

Réserve marine

Elle couvre l’ensemble du territoire maritime au sud-est de la ligne Sreser-Duba et la partie côtière aux alentours. Du fait de ses caractéristiques hydrographiques et de l’afflux naturel des sels nutritifsdu littoral, c’est un « aquatorium » d’une haute productivité biologique. C’est aussi un centre connu de mytiliculture et le centre gastronomique du comté.

Lokrum

Réserve forestière.

L’îlot près de Dubrovnik avec des forêts de chênes verts et le maquis des pins d’Alep

Les îles Élaphites

Caractérisé par un petit nombre de falaises, de récifs et d’écueils rocheux, l’ensemble des îles Élaphites est constitué de huit îles et cinq îlots, dont seulement trois sont habités: Koločep, Lopud et Šipan.

L’île la plus proche de Dubrovnik est Koločep. Dans ses deux baies principales se trouvent les villages de Gornje Čelo i Donje Čelo.

Sur toute sa surface, l’île est recouverte par une forêt de pins luxuriante qui descend jusqu’aux rochers en bord de mer. La mer avoisinante, claire et d’azur, regorge de poissons et de coquillages. Jadis les habitants de Koločepa étaient en grande majorité d’excellents pêcheurs de corail, les plus réputés de toute la Méditerranée, alors qu’aujourd’hui, seul un petit nombre d’entre eux continue à plonger pour le plaisir.

Le grand nombre de monuments présents sur l’île témoigne de plusieurs siècles d’histoire qui remonte à l’Antiquité, dont les vestiges de sarcophages, de sculptures en pierre, de chapelles et d’églises occupent une place particulièrement importante.

Le premier contact avec « l’île de Kalamota », comme disent les habitants de Dubrovnik pour désigner l’île de Koločep, ne vous laissera pas indifférent.

Le grand silence, le parfum des plantes et des pins de méditerranée qui règnent partout sur l’île, sans compter le grand bleu de la mer qui dépose chaque jour ses larmes au bord de ses plages de sable fin, tous ces aspects de l’île vous transporteront dans un autre monde.

Au centre de l’archipel se situe l’île de Lopud, une île dotée de plages de sable absolument magnifiques. Le bateau vous mènera au port qui porte le nom de l’île et duquel vous pourrez aller facilement à pied jusqu’à la plage de sable de la baie de Šunj, de l’autre côté de l’île. Šunj est une plage de sable réputée, dont une partie est réservée aux nudistes. Il n’y a pas que la nature qui s’est montrée généreuse envers Lopud. En effet, des forteresses, des églises, des villas et de riches monastères contenant des œuvres d’art de très grande valeur sont dispersés un peu partout sur l’île.

Ne manquez pas de vous promener en début de soirée jusqu’au cap de Benešin alors que le soleil est en train de s’éclipser dans la mer et visitez le phare avec tout son dispositif, ainsi que le pavillon des arts «Your Black Horizon » (www.tba21.org, www.tba21-croatia.org), situé dans un monument de la Renaissance et dans un cadre naturel exceptionnels, qui apporte au paysage une nouvelle dimension.

La plus grande et la plus peuplée des îles de l’archipel est Šipan, une île riche en vignobles et en oliviers. Les deux plus grandes localités sont Šipanska et Suđurad. Dans les recoins les plus sauvages de l’île, on trouve un grand nombre d’abris et de lieux de mouillage naturels d’une beauté incroyable, où les branches de pins au bord de la mer descendent parfois jusqu’à la surface de l’eau. Pour un endroit aussi petit, il y a un grand nombre de monuments à visiter, une trentaine d’églises, quelques monastères et une soixantaine de villas de style gothique et Renaissance. Les insulaires sont connus pour leur hospitalité, et se feront donc un plaisir de vous emmener dans les champs ou à la pêche, ou même à vous proposer une assiette de produits frais du terroir avec une dégustation de leur vin le plus délicat. Vous atteindrez les îles Élaphites du port de Gruž par un bateau qui fait le trajet plusieurs fois par jour, ou dans le cadre d’une excursion organisée par une agence touristique de Dubrovnik.

Jadrolinija
Obala Stjepana Radića 40
Tel: +385 20 418 000
Fax: +385 20 418 111
www.jadrolinija.hr

Lopud Tourist Information Office
Obala Iva Kuljevana 12
Tel: +385 20 759 086

Šipan Tourist Information Office
Tel: +385 20 758 084

Arboretum

Arboretum

Trsteno

C’est le plus vieux parc Renaissance qui soit créé en Dalmatie (selon l’inscription de l’an 1502), et qui reste de nos jours le seul arboretum de la Croatie méditerranéenne. Il est riche en plantes exotiques, et ses deux platanes géants âgés de plus de 400 ans, qui dominent la place, sont des exemplaires uniques de cette espèce végétale en Europe. Vers la fin du XVe siècle, Ivan Gucetic a fait construire une résidence d’été gotique Renaissance, avec une chapelle et un parc (1494-1502); elle a été reconstruite après le séisme en 1667. L’arboretum, qui abrite de nombreuses espèces végétales exotiques (platanes géants, palmiers, eucalyptus, camphriers), est orné de colonnes en pierre et, depuis 1736, d’une fontaine baroque représentant Neptune et les Nymphes.

Baćina Lakes

Baćina Lakes

Bacina Lakes are a frequent tourist destination and a place of beauty which must be visited. They abound in freshwater fish, but there are also grey mullets, which made the lakes their natural habitat after the tunnel drilling. This region is most famous for its gastronomic specialities. Eels, black water hens and frogs legs, amongst others, are specialities of the Dalmatian kitchen and present an excellent reason to visit the area. The area is a true promised land for nature-lovers and anglers.

On the locality of Sladinac are the remains of antique walls and mosaics belonging to the Roman habitation Praetoria. The remains of an early Christian basilica from the 6th century have been found here. A necropolis of stelae, mostly sarcophagi and slabs, has been found next to the ruins of the church of St. Andrew.

Trade brought the ancient Greeks to this area, and during the time of ancient Rome the area was a part of the province of Dalmatia. The city of Narona, located near the lakes, was then one of the largest economic end cultural centres on the Adriatic Coast.

Bacina Lakes, a pearl of unspoiled nature, consist of seven lakes, six of them forming a bluish green necklace. The lakes are located between the Neretva River Delta, the sea and the surrounding mountains, in the place of Bacina, close to Ploce, on the main road (M2).Their names are: Ocusa, Crnisevo, Podgora, Sladinac, Vrvnik and lake Plitko. The entire area of the lakes amounts to some 20 square kilometers. Their depths range from 5 to 50 m. The water in the lakes is brackish, meaning they are connected with the sea. The lakes are a cryptodepression, because the surface of the lakes lies 80 cm above sea level and the bottom of the lakes lies below sea level. Therefore, salty water can be found at the bottom of the deepest, 50 m deep ,lake Crnisevo. The lakes have two water sources. One of them is a salt water source in lake Crnisevo, and the other one, a natural fresh water source, in lake Ocusa.

Les grottes de Mljet

Les grottes de Mljet

Jama

Au centre de la partie sud de Mljet, se trouve le phénomène géomorphologique surnommée Jama (Grotte d’Ulysse). Il s’agit d’une cavité karstique dont le plafond s’est écroulé, ce qui la fait ressembler à une fosse ou à un puit. Dans son fond se trouve l’eau de mer, car la Jama est reliée, par un tunnel naturel, à la mer ouverte. Le long de ce tunnel-canal se nichent plusieurs barques de pêcheurs appartenant à des résidents de la proche Babino Polje, la plus grande agglomération de l’île de Mljet. En raison de sa voûte basse, on ne peut rejoindre la mer en bateau que par beau temps, ce qui vaut aussi pour les visites touristiques depuis le large. Le lieu est intéressant pour beaucoup de gens, car c’est ici qu’Ulysse aurait passé sept ans à regarder le large avec tristesse, nostalgique de son île et de sa Pénélope. Et c’est ici que la magnifique nymphe Calypso, fille du dieu des mers Poséidon, l’aurait gardé amoureusement.

Rikavica

La côte de Mljet avec ses nombreux caps, baies et îlots est un bel exemple du mouvement de ligne côtière dans la période post-diluviale.
L’une des formes côtières caractéristiques est la grotte de Rikavica, située à 2 kilomètres de Babino Polje, dans la partie centrale de la côte sud de l’île. En fait, Rikavica est une cave formée principalement par l’érosion karstique, elle a été plus tard, submergée et partiellement perforée par l’abrasion.

Lors des mois d’été, la grotte servait d’abri pour les bateaux des pêcheurs, mais aussi de source d’eau intarissable, à une époque où il n’y avait pas assez des “gustjerne” (réservoirs d’eau de pluie) sur l’île. Rikavice est nommée d’après le son produit par l’air comprimé dans l’ouverture de la grotte : la puissance de vagues le fait pousser par force à travers les fissures au “grenier”. Ce faisant, un grondement rappelant le tonnerre est crée et peut être entendu particulièrement la nuit à Babino Polje.

Ecologie

Ecologie

La valeur écologique de l’ensemble de la Région est inestimable. Une attention particulière est accordée à la préservation de l’environnement et au maintien de la propreté.

En 1978, Jean-Jacques Cousteau, célèbre chercheur, a déclaré que Dubrovnik et ses environs possèdent la mer la plus limpide de toute la Méditerranée.

Selon la décision du jury international de la Fondation pour l’Education à l’Environnement en Europe, la marina « Miho Pracat » fait partie de nos plages et ports de plaisance auxquels est attribués la récompense prestigieuse Pavillon Bleu. Il s’agit d’un éco-label reconnu de haute qualité environnementale qui concerne de la même manière les installations sanitaires et la sécurité des ports de plaisance et des communes.

Flore et faune

Flore et faune

La combinaison de la richesse naturelle de la Région et de l’attention séculaire de ses habitants accordée à sa préservation constitue le facteur clé de la beauté raffinée, somptueuse et variée de sa végétation. Hormis les espèces méditerranéennes autochtones, la région abonde en espèces végétales subtropicales et continentales, cultivées dans de nombreux jardins des résidences d’été dispersées le long de la côte de Dubrovnik et dans ses îles. Les plantations de citronniers et d’orangers, différentes sortes de palmiers et d’agavés, ainsi que le pin pinastre, la yeuse, la sabine et le maquis varié (arbousier, bruyère à balais, genêt) donnent à cette partie de la côte dalmate un charme particulier. La flore et la faune marines sont riches et diversifiées. Parmi les algues marines, on distingue les algues vertes, brunes et rouges. La plupart des espèces animales, qui vivent dans les profondeurs rocheuses, côtoient les algues; d’autres préfèrent des surfaces pelées, plates ou enfoncées, du fond rocheux. Parmi les algues nagent plusieurs espèces de poissons: muges à grosse tête, ablades, serrans et sargues. Perches de mer, dentales, scorpènes et pagels vivent dans le fond rocheux, qui abrite également pieuvres, crabes, huîtres, moules, ainsi que les habitants les plus appréciés de l’Adriatique sud, langoustes et homards.

La Région possède en outre de nombreuses espèces rares. Sur les 95 espèces concernées, 38 sont classées et protégées, et la préservation des 57 autres est proposée. Les chercheurs du Laboratoire à Dubrovnik de l’Institut de l’océanographie et la pêche de Split viennent de découvrir dans le Petit lac du Parc national Mljet une espèce inconnue de méduse. L’âge de cette méduse de forme classique et d’un diamètre de 55 cm est estimé à 26 millions d’années.

Fauna et flore de Lastovo

Faune et flore de Lastovo

L’île de Lastovo est une des zones botaniques les plus riches et les mieux conservées de la Méditerranée.

La composition de sa flore a été déterminée par sa position isolée en pleine mer, par une grande insolation, par l’humidité de nuit et par son sol, profond et unique. Parmi les 810 espèces recensées jusqu’à présent, vous trouverez de tout : des espèces en voie de disparition et des espèces déjà disparues ailleurs jusqu’aux espèces endémiques et sténoendémiques. La flore de l’île de Sušac s’est développée dans un contexte de pénurie d’eau, sur un sol infertile et avec une exposition constante à de forts vents du sud. Cette flore spécifique est composée de 278 espèces végétales, et parmi huit espèces endémiques on note la sušačka vrzina (Brassica cazzae) nichant dans des fissures de rochers côtiers. Environ 70% de la superficie de l’île est couverte de forêt, ce qui rend Lastovo, avec Mljet, l’île croate la plus boisée. L’île est recouverte principalement de maquis : l’arbre le plus répandu est l’arbousier (Arbutus unedo), mais une grande partie est recouverte aussi par des chênes verts (Quercus ilex) et des forêts de pin d’Alep (Pinus halepensis). Dans le sous-bois on trouve également des champignons. Les maisons de Lastovo sont décorées de plantes méditerranéennes : amandiers, citronniers, orangers, palmiers et caroubiers. Le climat de la région est aussi propice à la culture des herbes aromatiques, comme la sauge, la menthe, l’achillée millefeuille, le romarin, la lavande, le fenouil et la camomille. Parmi les plantes cultivées prédominent les vignes et les oliviers. La faune de l’île est également très riche. Jusqu’ici, on a recensé 175 espèces de vertébrés, dont 71 sont menacées au niveau national et 37 au niveau européen. Les grottes de Lastovo sont aussi le foyer de chauves-souris, qui y trouvent un refuge et un lieu de reproduction. A Medjedina par exemple on trouve deux espèces menacées de chauves-souris : le Murin émarginé (Myotis emarginatus) et le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum).

L’île de Lastovo est un lieu de repos important pour de nombreux oiseaux migrateurs, mais aussi une zone de nidification du rare puffin de Méditerranée (Puffinus yelkouan) et du puffin de Scopoli (Calonectris diomedea).

Sur les archipels de Lastovnjaci et Vrhovnjaci a lieu la nidification d’environ 70% de la population croate de goéland d’Audouin (Larus audouinii), en voie de disparition à l’échelle mondiale. Dans le territoire du Parc naturel, de nombreux rapaces font leurs nids, dont le faucon pèlerin (Falco peregrinus) et le faucon d’Éléonore (Falco eleonorae)

Parc naturel régional

Parc naturel régional

Parc naturel de l’archipel de Lastovo – le plus jeune parc naturel croate

L’archipel de Lastovo constitue le onzieme parc naturel de la Croatie. Sa superficie totale s’éleve a 195,83 km2, soit 52,71 km2 de terre ferme et 143,12 km2 de mer. Le parc naturel regroupe 44 îles, îlots, rochers et récifs qui font partie de la municipalité de Lastovo. Les plus grandes îles sont Lastovo et Sušac. Cette région est l’une des zones maritimes les mieux préservées de l’Adriatique. En raison de ses valeurs et de ses caractéristiques, elle constitue «une vaste zone maritime et continentale naturelle et partiellement cultivée comportant des particularités écologiques d’importance internationale et nationale et de grande valeur sur le plan du paysage, de l’éducation, de la culture, de l’histoire, du tourisme et des activités récréatives». La protection de cette région permettra de conserver ses caractéristiques paysageres et culturelles, ainsi que la diversité biologique et paysagere, y compris la zone maritime et les fonds marins.

Flore et faune de Korčula

Flore et faune de Korčula

LE MONDE VÉGÉTAL

La forêt luxuriante de Korčula se compose principalement de pins blancs d’Alep ou pins de Provence (Pinus halepensis mill.), de pins maritimes (Pinus maritima), de pins noirs (Pinus nigra), de pins parasols ou pignons (Pinus pinea l.), ainsi que de chênes verts ou Yeuses de type maritime « česvina » (Quercus illex l.).

En plus de ces arbres de forêt, on trouve aussi des oliviers sauvages (Olea oleaster fiori), des frênes à fleurs ou frêne orne (Fraxinus ornus l.), des genévriers cade (Juniperus oxycedrus l.) et autres espèces encore.

Aux abords des villages et le long des routes se trouvent un grand nombre de cyprès communs ou sempervirents (Cypressus sempervirens l.).

Une grande partie de la zone est recouverte par une végétation basse, plus connue sous le nom générique de « sous-bois ». Hormis les chênes verts et les genévriers cade dans les sous-bois, les espèces les plus représentées sont l’arbousier à fraises (Arbutus unedo l.), le myrte commun ou l’herbe du lagui (Myrtus communis l.), la filaire à large feuille (Phillyrea latifolia l.), le viorne tin, laurier-tin ou laurentin (Viburnus tinus l.), la bruyère arborescente, bruyère blanche ou bruyère en arbre (Erica arborea l.) et autres espèces encore. Avec leurs fleurs blanches et leurs fruits rouges, les arbousiers se distinguent tout particulièrement dans les sous-bois.

Surtout présents aux abords des villages et le long des routes, ainsi que dans les cours d’habitation, on trouve des arbres et buissons de lauriers nobles ou lauriers vrais (Laurus nobilis l.).

Les herbes médicinales et aromatiques y sont de grande valeur thérapeutique: la sauge, le romarin, la rue des jardins ou rue fétide (ruta graveolens), la marjolaine, la menthe et l’origan. Beaucoup de plantes sauvages, comme les jaunets d’eau (« žutinice »), qui se cueillent et se préparent à manger assaisonnés d’huile d’olive.

En raison de son bois de qualité, le mûrier – blanc et noir – était l’arbre que l’on plantait le plus autrefois. Aussi, la charmille de tilleuls à Blato est très connue dans la région.

Plus récemment, on trouve à Korčula de plus en plus d’arbres, d’arbustes et de fleurs riches en couleurs, tels que les palmiers, les tamaris ou tamarix, les lauriers roses, les bougainvilliers, les agaves, les cactus et autres espèces encore.

LE MONDE ANIMAL

Le monde animal, particulièrement riche sur l’île, se compose d’insectes et de coléoptères, de reptiles et d’oiseaux.

Concernant les reptiles, il faut mentionner le serpent non venimeux le plus grand d’Europe, le « krasovica » – protégé par la loi, qui peut atteindre jusqu’à 3 mètres de longueur.

Le monde des animaux

La richesse exceptionnelle du monde animal sur l’île est représentée par les coléoptères, les reptiles et les oiseaux.

Le reptile le plus intéressant est le plus long serpent d’Europe, la couleuvre à quatre raies, une espèce protégée pouvant atteindre jusqu’à trois mètres de longueur.

Une autre attraction particulière est l’orvet des Balkans, un lézard avec des vestiges de pattes que beaucoup confondent avec le serpent, alors qu’il s’agit d’un animal placide et utile à l’homme.

Les visiteurs peuvent apprécier le chant de nombreux oiseaux qui survolent les forêts denses et les champs fertiles, du merle au rossignol.

Dans les forêts de pins vivent également des hiboux grand-duc, alors que parmi les rapaces on trouve souvent des éperviers et des faucons communs.

Les mouettes sont un élément indissociable du paysage de Korčula et l’île représente aussi un lieu de repos pour de grandes volées d’oiseaux migratoires.

Parmi les mammifères, telles que la mangouste, la fouine, les belettes et les lièvres, on trouve des chacals, le dernier animal européen de cette famille (Canis aureus) qui suscite un intérêt tout particulier.

Depuis le début des années quatre-vingt, un grand nombre de sangliers ont traversé la mer pour rejoindre Korčula, alors qu’il ne s’agissait pas d’une espèceautochtone de l’île.

Comme animal de trait sur l’île, on utilise encore l’âne et le mulet, et on élève des chèvres et dans un moindre nombre des moutons et des porcs pour le lait et la viande.

La mer autour l’île de Korčula est riche en poissons. Depuis les bateaux, on peut souvent voir des volées de harle bièvre, ainsi que des hirondelles de mer virevoltant au-dessus des vagues

Flore et faune de la Neretva

Flore et faune de la Neretva

La zone basse de la Neretva représente un écosystème unique, riche de différentes espèces végétales et animales. La rivière, la mer et le karst agissant ensemble, les conditions ont été réunis pour qu’une variété d’espèces y trouvent des habitats idéaux. La grande diversité d’habitats est une des spécificité de la Neretva : on y trouve de grandes surface d’eaux stagnantes ou courantes, des berges des rivières, des roselières, des prairies humides, des forêts d’aulnes et de saules, la mer, mais aussi des surfaces conséquences d’une activité humaine, comme les champs, les digues, les canaux et les colonies. Les immenses zones humides sont aujourd’hui, malheureusement, réduites à un bien moindre périmètre par l’activité humaine : il reste des parcelles isolées qui rappellent l’état original, entourées par de vastes zones de terres cultivées ou habitées. Cependant, contrairement à d’autres zones similaires dans le monde, le facteur anthropique n’a pas trop mis en danger l’authenticité de la vallée. Ainsi, elle est encore aujourd’hui -quoique dans une moindre mesure – une perle de richesses naturelles. L’impact humain est surtout visible sur la végétation forestière des collines environnantes.

Dans la Neretva, tout près de l’estuaire, on trouve les populations importantes et bien développées de jonc maritime et les prés de salicorne en buisson.

L’eau saumâtre de la Neretva représente une condition préalable pour l’évolution de nombreuses espèces de poissons qui y vivent, frayent ou se nourrissent. Bien que toutes les rivières croates du bassin de l’Adriatique croate permettent toujours la survie de nombreuses espèces, la Neretva offre un abri incomparable pour le plus grand nombre de poissons d’eau douce et saumâtre. Parmi les plus communs – et les plus intéressants pour la pêche – on peut mentionner plusieurs espèces de mulet, mais surtout l’anguille, un poisson serpentine, d’un cycle biologique étrangement complexe. Depuis plus de deux mille ans, elle suscite l’intérêt des scientifiques : d’Aristote et de Pline, en passant par le jeune Sigmund Freud, jusqu’aux biologiste modernes. Il est connu que l’anguille naît et meurt dans la mer, mais vit dans les eaux douces des rivières. Plein de secrets et doutes entourent toujours son cycle de vie, mais une chose est sûre – cuisinée, elle est très savoureuse.

Parmi des très nombreux amphibiens, on trouve la grande grenouille verte. Elle est en fait un symbole de notre région, présente partout. Nous retrouvons sa mention dans les noms de localités et d’une (petite) montagne, dans les noms de régions historiques (Župa Žaba), mais surtout dans les menus, car il s’agit encore d’une spécialité gastronomique de notre région.

En cuisine, elle devient incroyablement proche de l’anguille, avec laquelle elle crée une symbiose exceptionnelle dans le ragoût de la Neretva (appelé brujet chez nous).

Outre la grande grenouille verte, le territoire est habité par de nombreux autres amphibiens et des reptiles (que nous ne mangeons pas): la couleuvre à collier, la couleuvre tessellée,

l’orvet des Balkans, le lézard dalmate (au nom scientifique de Podarcis melisellensis)…

Les collines environnantes et la vallée accueillent de nombreux mammifères. Dans la Neretva on trouve une espèce rare et menacée de loutre. Outre ce mamifère, dans le groupe de mammifères strictement protégées, on trouve également les loups et les chats sauvages.

Dans les eaux du delta vivent même 16 espèces d’escargots aquatiques d’eau douce et plusieurs types de crabes. Il est clair que dans une zone marécageuse, on trouve de nombreux types d’insectes : les 307 espèces même, avec plus 250 espèces de papillons.

Vous pourrez admirer à quel point la flore et la faune de la vallée de la Neretva sont riches dans le Musée d’Histoire Naturelle à Metković.

Forest parks

Forest parks

Koločep – Gornje Čelo

Aleppo pine woods with macchia thickets on the northwest part of the island of Kolocep.

Koločep – Donje Čelo

The forest on the southern part of the island of Koločep is made up of macchia thickets along the beach, as well as individually planted trees of exotic species (eucalyptus, acacia).

Osjak

An island in the Bay of Vela Luka, Aleppo pine woods.

Orebić – cypress trees « Pod Gospu »

Pyramid cypress and Aleppo pine woods on a slope next to the sea under the Franciscan Monastery of the Assumption.

Korčula – Park Hober

Just south of the city of Korčula is a Aleppo and stone pine wood, with an underbrush of macchia thickets, as well as individual pyramid and horizontal cypress, cedars, Spanish fir and agave plants.

Predolac – Šibanica

A forest east of Metković, a protected complex of Aleppo pine and pyramid cypress woods with elements of macchia thickets. Viewpoint of the Neretva valley.

Monuments géomorphologiques

Monuments géomorphologiques

Grotte Nakovana

Une découverte surprenante a attiré l’attention de l’opinion publique sur le patrimoine historique de la presqu’île de Peljesac. Au-dessus du village de Nakovana, dans la grotte appelée « Spila », les archéologues ont découvert et examiné un sanctuaire illyrien de la période hellénique (du IVe au Ier siècle av. J.-C.). L’entrée du sanctuaire a été bouchée par un tas de pierre, si bien que le sanctuaire est intact depuis que ses usagers l’avaient quitté, il y a deux mille ans. Après avoir enlevé les pierres jetées en quantité et s’être faufilés à travers un petit couloir étroit, les archéologues ont pu accéder dans une sorte de salle spacieuse. Le sol était couvert de milliers d’éclats de différents objets de céramique: verres, pots, assiettes et petites amphores. Ces poteries précieuses et luxueuses avaient été fabriquées dans les ateliers des colonies grecques au sud de l’Italie et dans l’Adriatique, ainsi que dans la Grèce elle-même, tandis que les Illyriens de la presqu’île de Peljesac se les procurent grâce au commerce ou à la piraterie. Presque tous les objets ont été déposés devant une stalagmite isolée phalloïde haute de 60 cm. De nombreuses poteries fines à boire et à servir la nourriture, ainsi que des os de cuisses de chèvres et d’agneaux, témoignent des festins rituels qui y avait eu lieu. Les offrandes rituelles étaient déposées autour de la stalagmite, symbole marquant d’un être surnaturel, vénéré dans la grotte. Nous ne pouvons qu’émettre des hypothèses concernant le caractère de cette « divinité », mais la forme même de la stalagmite suggère qu’il s’agissait d’un culte lié à la fécondité et la virilité ou à la force guerrière et le courage. Dans les siècles mouvementés ayant marqué la fin de la préhistoire, ces qualités étaient très appréciées. La grotte Spila près du village de Nakovana constitue le seul sanctuaire illyrien bien conservé et complètement exploré que nous connaissions. C’est en même temps la seule grotte « condamnée » en Croatie, découverte par les archéologues et non par des passants occasionnels, si bien que le site a gardé tout son potentiel scientifique. Par conséquent, nous nous attendons à ce que les analyses en cours nous révèlent de nombreux détails concernant la vie spirituelle des Illyriens et leur intégration progressive à la civilisation méditerranéenne classique.

Grotte Mociljska spilja

Un site spéléologique sec, horizontal, près du village de Podbrezje à proximité de Dubrovnik

Grotte Sipun

Unsite près de Cavtat, intéressant à cause des parois presque entièrement noircies. Des morceaux de poteries céramiques y ont été retrouvés. La grotte abrite un petit lac.

Grotte Raca

Une grotte sur l’île de Lastovo, site archéologique.

Grotte Vela spilja

Un site près de la ville de Vela Luka.

Grotte Gromacka spilja

Une grotte munie d’une entrée creusée en terre et possédant un réseau développé de canaux à plusieurs niveaux. Y ont été découverts les restes de la plante du pied de l’homme primitif.

Kočje

Kočje

A l’entrée même de Žrnovo, dans la direction de Korcula, un sentier se sépare de la route principale montant vers Brdo (0,5 km), la partie du village ancrée entre les hautes falaises. C’est aussi le point de départ de la randonnée à Kočje, un territoire protégé par des roches dolomitiques intéressantes de formations datant du Crétacé (2,5 km).

Korčula est l’île la plus boisée parmi les grandes îles croates, les arbres recouvrant 61% de sa surface totale. Le reste de la surface constituent les zones cultivées plantés d’oliviers, de vignes et d’autres cultures, alors que les roches s’étendent sur moins de 5% de la surface.

Les grottes de Mljet

Les grottes de Mljet

Jama

Au centre de la partie sud de Mljet, se trouve le phénomène géomorphologique surnommée Jama (Grotte d’Ulysse). Il s’agit d’une cavité karstique dont le plafond s’est écroulé, ce qui la fait ressembler à une fosse ou à un puit. Dans son fond se trouve l’eau de mer, car la Jama est reliée, par un tunnel naturel, à la mer ouverte. Le long de ce tunnel-canal se nichent plusieurs barques de pêcheurs appartenant à des résidents de la proche Babino Polje, la plus grande agglomération de l’île de Mljet. En raison de sa voûte basse, on ne peut rejoindre la mer en bateau que par beau temps, ce qui vaut aussi pour les visites touristiques depuis le large. Le lieu est intéressant pour beaucoup de gens, car c’est ici qu’Ulysse aurait passé sept ans à regarder le large avec tristesse, nostalgique de son île et de sa Pénélope. Et c’est ici que la magnifique nymphe Calypso, fille du dieu des mers Poséidon, l’aurait gardé amoureusement.

Rikavica

La côte de Mljet avec ses nombreux caps, baies et îlots est un bel exemple du mouvement de ligne côtière dans la période post-diluviale.

L’une des formes côtières caractéristiques est la grotte de Rikavica, située à 2 kilomètres de Babino Polje, dans la partie centrale de la côte sud de l’île. En fait, Rikavica est une cave formée principalement par l’érosion karstique, elle a été plus tard, submergée et partiellement perforée par l’abrasion.

Lors des mois d’été, la grotte servait d’abri pour les bateaux des pêcheurs, mais aussi de source d’eau intarissable, à une époque où il n’y avait pas assez des “gustjerne” (réservoirs d’eau de pluie) sur l’île.

Rikavice est nommée d’après le son produit par l’air comprimé dans l’ouverture de la grotte : la puissance de vagues le fait pousser par force à travers les fissures au “grenier”. Ce faisant, un grondement rappelant le tonnerre est crée et peut être entendu particulièrement la nuit à Babino Polje.

Pour plus d’informations: http://np-mljet.hr/en/

Contact

Tel: ++385 20 744 041
Fax: ++385 20 744 041
E-mail: np-mljet@np-mljet.hr
Web: www.np-mljet.hr
Address: Pristanište 2, 20226 Goveđari

Le patrimoine naturel de l'île de Mljet

Le patrimoine naturel de l’île de Mljet

Le parc national de Mljet est le plus ancien parc naturel marin de toute la Méditerranée. Il couvre un tiers de la partie nord-ouest de l’île, s’étendant aujourd’hui sur 5375 hectares de terres protégées et entouré par la mer environnante. La zone a été proclamée parc national en novembre 1960, alors que la partie maritime lui a été annexé en 1997.

Le territoire a obtenu le statut de parc national grâce à son patrimoine culturel et historique exceptionnel, remontant aux tribus illyriennes, à l’Empire romain et à la République de Dubrovnik. Mais ce statut est surtout dû à ses “lacs de sel”, sa riche flore et une vue panoramique unique sur une côte découpée, des falaises, des récifs, de nombreuses îlots et la végétation luxuriante des collines environnantes, qui s’élevant de la surface de mer, cachent de nombreux champs rocheux et villages en pierre traditionnels.

La côte extérieure, ouverte vers la mer au sud, est raide et pleine de grottes impressionnantes, tandis que la partie de la côte tournée vers le continent, exposée au vent, est plus basse et beaucoup plus accessible. Les falaises méridionales de l’île sont couvertes de nombreuses plantes endémiques de la Dalmatie, parmi lesquelles se distingue d’une beauté extraordinaire, ladubrovačka zečina (Centaurea ragusina), une espèce protégée.

Le paysage méditerranéen karstique, parsemé d’un réseau dense de sentiers pittoresques de randonnée, cache deux spécificités naturelles extrêmement intéressantes.

L’une d’elles comprend des habitats karstiques typiques – semi-grottes, grottes et gouffres, et l’autre sont les quatre “saline” ou “blatine” de Mljet, un phénomène rare sur nos îles. Ce sont les lacs d’eau saumâtre formés occasionnellement au niveau de la mer, dans lesquels l’eau disparaît, c’est-à-dire communique avec la mer.

On note aussi les lacs salés, un phénomène géologique et océanographique unique, important à l’échelle internationale. Le Veliko jezero (le Grand lac) d’une superficie de 145 hectares et de 46 mètres de profondeur et le Malo jezero (le Petit lac), d’une superficie de 24 hectares et 29 mètres de profondeur, avec leur beauté, leurs nombreux secrets à découvrir, attirent depuis des décennies les scientifiques, mais aussi d’autres curieux, surtout ceux à la recherche d’une nature encore intacte.

Du côté extérieur de l’île, par un détroit à peine visible (le canal Soline), la mer pénètre dans le corps de l’île, créant au début le Veliko jezero et ensuite, par un canal encore plus étroit, le Malo jezero. Bien qu’ils soient formés par l’eau de mer, ils sont incorporés dans le paysage en forme des lacs.

Au milieu du Veliko jezero on trouve un autre bijou naturel, culturel, historique et touristique – le pittoresque îlot de Sainte-Marie avec une église et un monastère bénédictin datant du XIIe siècle. L’îlot est, grâce à son image esthétique exceptionnelle et à une forte dimension culturelle et spirituelle, devenu le symbole du Parc National de Mljet. Parmi les habitants, il est encore aujourd’hui plus connu comme “Melita”, un nom que l’on lui a donné d’après l’hôtel et le restaurant homonymes qui se trouvaient, jusqu’à récemment, dans l’ancien bâtiment du monastère.

Il existe d’autres attractions intéressantes en dehors du parc national : au centre de la partie sud de la côte de Mljet, se trouve le phénomène géomorphologique surnommée la Jama (Grotte d’Ulysse). Il s’agit d’une cavité karstique dont le plafond s’est écroulé, ce qui la fait ressembler à une fosse ou à un puits. Dans son fond on trouve l’eau de mer, car la Jama est reliée, par un tunnel naturel, à la mer ouverte. Le long de ce tunnel-canal, nichent plusieurs barques de pêcheurs appartenant à des résidents de la proche Babino Polje, la plus grande agglomération de l’île de Mljet. En raison de sa voûte basse, on ne peut rejoindre la mer en bateau que par beau temps, ce qui vaut aussi pour les visites touristiques depuis le large. Le lieu est intéressant pour beaucoup de gens, car c’est ici qu’Ulysse aurait passé sept ans à regarder le large avec tristesse, nostalgique de son île et de sa Pénélope. Et c’est ici que la magnifique nymphe Calypso, fille du dieu des mers Poséidon, l’aurait gardé amoureusement.

L’île de Mljet est caractérisée par de grandes zones couvertes d’une forêt belle et riche, qui couvrait jadis de grandes surfaces des côtes de la Méditerranée, mais qui est aujourd’hui rarement maintenu dans sa forme originale. La riche végétation de l’île – en particulier celle qui couvre un tiers de sa surface, dans le parc national – à valu à Mljet, depuis des temps anciens, le surnom de “l’île verte”. Le fait qu’on y trouve encore aujourd’hui cinq différents types de forêts est probablement du aux moines bénédictins qui, comme les seigneurs féodaux de Mljet, s’occupaient de l’île les siècles durant. De même, jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, ils interdisaient toute installation dans sa partie occidentale, cequi forme aujourd’hui la plus grande partie du parc national.

Les restes d’une forêt primitive méditerranéenne, les forêts originaires de chêne, se trouvent aujourd’hui seulement en fragments, et sont le mieux conservés en forme de taillis dans la zone de Velika Dolina. Dans d’autres zones, cette forêt a été partiellement remplacée par le maquis, les oliviers sauvages, les caroubiers, les pins, les rochers et les forêts sauvages à croissance rapide de pin d’Alep qui s’était, avec le temps, mis à dominer les autres plantes. Outre les forêts, d’autres types d’habitats sont particulièrement importantes d’un point de vue biologique : les dunes côtières de sable, les falaises escarpées sur la côte et à l’intérieur de l’île, ainsi que la végétation des récifs.

Le célèbre océanographe français Jacques Cousteau, après avoir fait de la plongée dans des eaux autour de l’île, avait déclaré que ses eaux “sont parmi les plus propres du monde”.

Il est possible de visiter le parc national de Mljet en bateau en provenance de Dubrovnik et dans un de nombreux bateaux touristiques de Korčula, Hvar et Split, qui accostent généralement dans les ports et Polače et Sobra. Les localités de Polače et Pomena sont reliées aux lacs par des sentiers de randonnée. Pour un agréable séjour, faites de la natation, prenez les bains de soleil et promenez-vous par des sentiers autour du lac et jusqu’aux sommets du Montokuc. Quand il fait beau, de là vous pouvez jouir d’une vue splendide sur l’ensemble du parc national et également sur la péninsule de Pelješac et de la mer jusqu’à Korčula.

Neretva estuary

Neretva estuary

The last delta of Europe – richness at the Neretva estuary

In addition to the beautiful islands, mountains, karst and fertile hinterland, Dalmatia is proud of the latest Delta of Europe – Neretva river mouth.

The delta of the Neretva River, from Metković to the estuary on the north and northeast, is bordered by branches of the Dinaric Alps, and to the south by hills. To the west it is open to the sea and is under its constant influence. Precisely this brackish water is the right place for the growth of vegetation and fish fund. The wildlife is also diversified here – the last species of birds, which couldn’t be seen anywhere else in Europe, made their nests in this marsh area.

Climatic influences are very suitable for agriculture, for the famous Neretva tangerines and other citrus fruits, among which in the past years clementines have become increasingly popular, whereas at the beginning of the summer, it is all about peaches and nectarines. Precisely picking these cultures for years also represents a type of tourism that Neretvians have arranged for their guests. We must not forget hunting and fishing, which also brought many at the Neretva river delta… and after hunting and eels fishing, you can try preparing these delicacies, typical for this region.

In addition to these activities, even if you are not the athletic type, you will surely enjoy the photo safari through the backwaters of the river. A ride in the Neretva boat (you can paddle on your own, or choose a motor drive) through the vast backwaters, tributaries and lakes, finalized with occasional lunch at one of the many ranches (with an outdoor barbecue and homemade bread), will make one of the best memories. The Neretva River delta is a natural phenomenon, and a must-see!

Rača

Rača

Situé dans la partie sud-est de l’île de Lastovo, c’est un monument naturel et un site archéologique protégé. Dans cette grotte, des traces de vie ancienne, de la préhistoire à l’époque romaine, ont été trouvées. Parmi les objets retrouvés dans la grotte, on trouve, par exemple, un rasoir à double tranchant, d’une forme ronde avec une croix gravée au milieu et les récipients de Gnatia, une preuve des échanges avec le monde grec.

La grotte de Rača est formée d’une seule partie qui semble être divisée en parties plus petites. Elle est longue de 70 mètres et très spacieuse. Elle est caractérisée par une multitude de stalactites et stalagmites ainsi que par des colonnes à de formes différentes. Les locaux disent qu’elle atteint la mer.

C’est la seule grotte de l’île de Lastovo que vous pourrez visiter sans crainte : elle est peu raide et vous n’aurez besoin que d’une lampe-torche.

Les paysages importants

Les paysages importants

Kocje

Un paysage, non loin du village de Žrnovo sur l’île de Korčula, aux caractéristiques géomorphologiques uniques : on y trouve des roches, gouffres, demi-grottes et canyons, agencées comme dans un labyrinthe. Le terrain est couvert par une forêt de chênes verts, avec en sous-bois des arbustes à feuillage persistant, des fougères, de mousses et de lichens.

Rijeka Dubrovačka

Une vallée submergée entourée de falaises raides, hautes jusqu’à 600 m. On y trouve de nombreux et anciens palais ainsi que des parcs.

Saplunara

Sur une base de sables diluviennes de l’île de Mljet, pousse le maquis et les forêts de pins bien conservées (le pin et le pin d’Alep). La côte est découpée et comprend la célèbre plage de sable de Blace.

Badija

La plus grande île de l’archipel est de Korčula. Ses principaux atouts : un maquis luxuriant, des pins et un monastère avec une église datant du XVe siècle.

Modro oko et le lac Desne

Cette zone affiche un paysage typique dans le cours inférieur de la Neretva. Elle est caractérisée par une dépression karstique formée par les inondations, l’abondance d’eau et les nombreuses zones humides autour.

Le palais de Konavle

La zone où se trouve la source de la rivière Ljuta dans Konavle, une zone hydrologique précieuse. On y trouve aussi une série de moulins représentant une valeur historique et culturelle importante.

Vela Luka – l’île Proizd

La meilleure plage de la côte croate de l’Adriatique en 2007.

Les réserves naturelles particulières

Les réserves naturelles particulières

Pod Gredom

Réserve ornithologique

Les restes de la zone humide de la Méditerranée dans le cours inférieur de la rivière Neretva, près du village de Vid. Un lieu important pour la migration et l’hivernage des oiseaux.

Prud

Réserve ornithologique

Les restes de la zone humide de la Méditerranée dans le cours inférieur de la rivière Neretva, près du village de Prud. Un lieu important pour la migration et l’hivernage des oiseaux.

Orepak

Réserve ornithologique

Les restes de la zone humide de la Méditerranée dans le cours inférieur de la rivière Neretva. Un lieu important pour la migration et l’hivernage des oiseaux.

Mrkan, Bobara et Supetar

Réserve ornithologique

Les îles près de Cavtat, lieu de nidification des mouettes.

Delta de la Neretva

Réserve ornithologique et ichtyologique.

La partie sud-est du delta de la Neretva, un lieu de fraîcheur pour de nombreuses espèces de poissons, elle est aussi importante pour la migration, l’hivernage et la nidification des oiseaux. Ce lieu est également visuellement attrayant pour les touristes et facilement accessible grâce à la route allant jusqu’à l’embouchure de la rivière.

Baie de Mali Ston

Réserve marine

Elle couvre l’ensemble du territoire maritime au sud-est de la ligne Sreser-Duba et la partie côtière aux alentours. Du fait de ses caractéristiques hydrographiques et de l’afflux naturel des sels nutritifsdu littoral, c’est un « aquatorium » d’une haute productivité biologique. C’est aussi un centre connu de mytiliculture et le centre gastronomique du comté.

Lokrum

Réserve forestière.

L’îlot près de Dubrovnik avec des forêts de chênes verts et le maquis des pins d’Alep

Les îles Élaphites

Les îles Élaphites

Caractérisé par un petit nombre de falaises, de récifs et d’écueils rocheux, l’ensemble des îles Élaphites est constitué de huit îles et cinq îlots, dont seulement trois sont habités: Koločep, Lopud et Šipan.

L’île la plus proche de Dubrovnik est Koločep. Dans ses deux baies principales se trouvent les villages de Gornje Čelo i Donje Čelo.

Sur toute sa surface, l’île est recouverte par une forêt de pins luxuriante qui descend jusqu’aux rochers en bord de mer. La mer avoisinante, claire et d’azur, regorge de poissons et de coquillages. Jadis les habitants de Koločepa étaient en grande majorité d’excellents pêcheurs de corail, les plus réputés de toute la Méditerranée, alors qu’aujourd’hui, seul un petit nombre d’entre eux continue à plonger pour le plaisir.

Le grand nombre de monuments présents sur l’île témoigne de plusieurs siècles d’histoire qui remonte à l’Antiquité, dont les vestiges de sarcophages, de sculptures en pierre, de chapelles et d’églises occupent une place particulièrement importante.

Le premier contact avec « l’île de Kalamota », comme disent les habitants de Dubrovnik pour désigner l’île de Koločep, ne vous laissera pas indifférent.

Le grand silence, le parfum des plantes et des pins de méditerranée qui règnent partout sur l’île, sans compter le grand bleu de la mer qui dépose chaque jour ses larmes au bord de ses plages de sable fin, tous ces aspects de l’île vous transporteront dans un autre monde.

Au centre de l’archipel se situe l’île de Lopud, une île dotée de plages de sable absolument magnifiques. Le bateau vous mènera au port qui porte le nom de l’île et duquel vous pourrez aller facilement à pied jusqu’à la plage de sable de la baie de Šunj, de l’autre côté de l’île. Šunj est une plage de sable réputée, dont une partie est réservée aux nudistes. Il n’y a pas que la nature qui s’est montrée généreuse envers Lopud. En effet, des forteresses, des églises, des villas et de riches monastères contenant des œuvres d’art de très grande valeur sont dispersés un peu partout sur l’île.

Ne manquez pas de vous promener en début de soirée jusqu’au cap de Benešin alors que le soleil est en train de s’éclipser dans la mer et visitez le phare avec tout son dispositif, ainsi que le pavillon des arts «Your Black Horizon » (www.tba21.org, www.tba21-croatia.org), situé dans un monument de la Renaissance et dans un cadre naturel exceptionnels, qui apporte au paysage une nouvelle dimension.

La plus grande et la plus peuplée des îles de l’archipel est Šipan, une île riche en vignobles et en oliviers. Les deux plus grandes localités sont Šipanska et Suđurad. Dans les recoins les plus sauvages de l’île, on trouve un grand nombre d’abris et de lieux de mouillage naturels d’une beauté incroyable, où les branches de pins au bord de la mer descendent parfois jusqu’à la surface de l’eau. Pour un endroit aussi petit, il y a un grand nombre de monuments à visiter, une trentaine d’églises, quelques monastères et une soixantaine de villas de style gothique et Renaissance. Les insulaires sont connus pour leur hospitalité, et se feront donc un plaisir de vous emmener dans les champs ou à la pêche, ou même à vous proposer une assiette de produits frais du terroir avec une dégustation de leur vin le plus délicat. Vous atteindrez les îles Élaphites du port de Gruž par un bateau qui fait le trajet plusieurs fois par jour, ou dans le cadre d’une excursion organisée par une agence touristique de Dubrovnik.

Jadrolinija
Obala Stjepana Radića 40
Tel: +385 20 418 000
Fax: +385 20 418 111
www.jadrolinija.hr

Lopud Tourist Information Office
Obala Iva Kuljevana 12
Tel: +385 20 759 086

Šipan Tourist Information Office
Tel: +385 20 758 084