Dubrovnik et ses environs

Toute la région de Dubrovnik est connue pour ses paysages pittoresques, sa riche végétation méditerranéenne, un climat doux et nombre de petites villes intéressantes.

Dans le passé, cette région faisait partie du territoire de la République de Dubrovnik, elle est donc historiquement, traditionnellement et économiquement bien reliée à Dubrovnik. Aujourd’hui, en termes de tourisme, elle fait partie intégrante de la Riviera de Dubrovnik.

La découverte de Dubrovnik n’est pas complète sans visiter au moins une partie de sa région.

Grace aux réseaux de transports terrestres et maritimes, il est possible d’organiser de courtes ou plus longues excursions.

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Dubrovnik Tourist Board
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20000 Dubrovnik
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Dubrovnik

Epidaure

L’apparition des premières habitations dans cette région remonte à plusieurs millénaires avant notre ère (selon certaines estimations v. 6000, selon d’autres v. 3000 ou 2000 av. J.-C.). La création de la ville reste encore enfouie dans la nuit du passé, des légendes se mêlant avec des faits historiques. Les traces écrites de cette période lointaine étant extrêmement rares, les historiens et les archéologues auront encore du travail avant de pouvoir confirmer leurs hypothèses sur la fondation de Dubrovnik. Ce qui est certain, c’est que Dubrovnik est une ville ancienne, créée il y a au moins 14 siècles, par les habitants d’une ville encore plus ancienne, Epidaure (auj. Cavtat), située à 18 km de Dubrovnik, dans le sud-est, et détruite au VIIe s. apr. J.-C. après plus d’un millénaire d’existence. Selon certains historiens, la ville d’Epidaure est fondée au VIIe s. av. J.-C. par les Grecs. Nous sommes à l’époque de la domination de l’Empire romain, dont les légions conquérantes écrivent l’histoire selon leurs propres lois, à l’époque de César et d’Auguste. Les Romains sont déjà maîtres des deux rives de la mer Adriatique. Durant les guerres centenaires sanglantes, ils parviennent à vaincre les tribus indigènes illyriennes des Balkans et de la rive est.

Epidaure devient une grande ville commerciale, renommée par la beauté et la grandeur de ses édifices. C’est la deuxième ville en importance de la rive est de la mer Adriatique, après Salonique (selon certains historiens, cette dernière était la deuxième ville en importance dans l’Empire romain après la ville de Rome). Le nombre d’habitants que pouvait compter la ville d’Epidaure est estimé à 40.000. Dans les premiers siècles de notre ère, cette cité romaine est à l’apogée de son développement, de sa richesse et de sa puissance. Au carrefour des voies de communication importantes, elle est également le siège du stratège romain pour la province de Dalmatie. Lors d’un séisme désastreux au milieu du IVe siècle, une partie de la ville s’effondre dans la mer, où elle reste jusqu’à nos jours enfouie dans le sable, mais l’autre partie continue d’exister et devient le siège épiscopal. Trop affaiblie pour résister aux attaques de différents peuples (Celtes, Goths, Vandales), Epidaure est occupée vers la fin du Ve siècle par les Goths orientaux, dont elle se libère avec le soutien de la Byzance au milieu du VIe siècle, pour se mettre sous sa domination et sous sa protection. Cependant, elle ne résiste pas aux invasions barbares et s’écroule en 614, après avoir été occupée et détruite par les Avares et les peuples slaves qui les ont rejoints.

Organisation politique et administrative

Entre les VIIe et XIIe siècles, le développement de Dubrovnik, sous domination de Byzance (de même que le développement des autres grandes villes commerciales médiévales de la Méditerranée) est caractérisé par un processus de renforcement de l’autonomie locale et de l’indépendance dans tous les domaines de la vie politique et sociale.
Dès le XIIe siècle, Dubrovnik est administrée par le Recteur originaire du pays, élu par les Dubrovnikois, mais le peuple entier participe, lors des sessions de l’assemblée, à la prise de décisions importantes relatives aux affaires d’Etat, telle la conclusion des accords internationaux. Le développement économique de la ville déclenche le processus de différenciation sociale. Le développement du commerce maritime, de l’artisanat et des autres branches de production est à l’origine des inégalités de plus en plus marquées dans la situation matérielle et juridique et dans la position sociale et politique de certaines couches de la population. Le pouvoir est partagé entre le Recteur et la noblesse, dont le rôle devient de plus en plus important.
L’occupation vénitienne de la ville, en 1205, porte une atteinte politique et économique grave à son expansion économique et, en particulier, au développement du commerce maritime. Les 150 ans de domination vénitienne ont également laissé des traces dans l’organisation politique de la ville. Dubrovnik doit désormais accepter que le Recteur et l’évêque soient imposés par la Vénétie, qui nomme également les membres du Grand conseil et souhaite assurer un contrôle absolu de l’organisation politique et administrative de la République de Dubrovnik. Cependant, Dubrovnik s’était déjà constituée en une république aristocratique, dans laquelle ni le Recteur ni l’évêque vénitiens ne parviennent à contrôler le pouvoir grandissant de l’aristocratie dubrovnikoise et de ses institutions propres, pour arrêter le processus de renforcement de l’autonomie locale.
Se libérant enfin de la domination vénitienne en 1358 et ne reconnaissant que l’autorité nominale de l’Etat hongro-croate, Dubrovnik se développe en une république souveraine et autonome du point de vue de son organisation politique et administrative. Le nom de Commune de Dubrovnik (Communitas Ragusina) – est remplacé par celui de République de Dubrovnik (Respublica Ragusina).

Se débarrassant pour toujours de l’ingérence du Recteur vénitien, l’aristocratie dubrovnikoise s’empare du pouvoir et inaugure une organisation administrative et politique basée sur des valeurs aristocratiques, dirigée par le Recteur, le Grand conseil, le Petit conseil et le Sénat. Le Grand conseil réunit les membres majeurs (20 ans ou plus) des familles nobles, dont le mandat est à vie. Il exerce de manière permanente le pouvoir suprême dans la République. Le Grand conseil nomme le Recteur de la République pour un mandat de 1 mois. Celui-ci ne peut pas être réélu deux fois de suite. La petite République a tiré la leçon de l’expérience des autres villes-cités. Elle reste si prudente et si intelligente dans la limitation du pouvoir individuel que son système politique comporte des mécanismes empêchant des individus et leurs familles de profiter de la fonction princière pour imposer leur pouvoir à toute la République. Le Recteur est primus inter pares. En dépit des signes de richesse extérieurs liés à sa fonction, son pouvoir est strictement limité et s’applique à un domaine relativement réduit. En fait, lors de son mandat, le Recteur vit enfermé dans son palais, comme s’il s’agissait d’un prisonnier du pouvoir et de la République. Le Grand conseil nomme également les membres des autres conseils, dont le mandat est de 1 an, ainsi que les autres fonctionnaires (juges, douaniers, députés, consuls etc.).
Les familles aristocratiques partagent entre elles le territoire de la République. Le pouvoir aristocratique est intransigeant sur ce point, empêchant sans scrupules les familles bourgeoises, même des plus riches, à acquérir la propriété des terres ou à accéder aux institutions du pouvoir.

Les Statuts de la République de Dubrovnik de l’an 1272 intègrent l’ensemble des lois et des règlements en vigueur à cette époque, ainsi que les principes de base de son organisation politique et administrative, de sa jurisprudence et de sa vie économique et sociale future. Les statuts ont été en vigueur, sous une forme légèrement modifiée, jusqu’à l’écroulement de la République.

Ecroulement de la République

L’histoire mouvementé du continent européen à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle a modifié la carte historique de l’Europe. Elle a réservé le même destin aux deux rivales séculaires de l’Adriatique. Dubrovnik et Venise ont connu la même agonie de l’écroulement. Les troupes napoléoniennes ont occupé leurs territoires: Venise (en 1797) et Dubrovnik (en 1806, et définitivement le 31 janvier 1808), en mettant fin au libre commerce maritime dont bénéficiaient leurs Républiques respectives.
La République de Dubrovnik se retrouve entre le marteau et l’enclume des grandes puissances et de leurs prétentions, dénuées de scrupules, aux territoires dans le sud de l’Adriatique. Le conflit d’intérêts a opposé les puissances européennes de l’époque: Autriche, France, Angleterre, Russie et Turquie.

Elles se disputent le territoire de Dubrovnik et de la côte adriatique. Dans le contexte de leurs conflits et de leurs plans de conquêtes, le savoir faire diplomatique de la République de Dubrovnik s’avère insuffisant. Le déclin est imminent. La courte occupation française est suivie de l’échec des négociations portant sur la restauration de la République de Dubrovnik lors du Congrès de Vienne en 1815, l’Autriche voulant réaliser ses grandes prétentions sur la côte adriatique, dont elle s’empare après la chute des Républiques de Venise et de Dubrovnik.

Sous l’occupation autrichienne, qui dure tout un siècle (jusqu’à la chute de l’Etat austro-hongrois à la fin de la Première guerre mondiale en 1918), Dubrovnik perd en importance politique et économique. C’est la période de sa stagnation et de son déclin économiques et culturels.

La ville des héros et son peuple intrépide

« La liberté ne se vend pas, même pour tout l’or du monde » (« Non bene pro toto libertas venditur auro »): cette inscription sur pierre est taillée dans le passé lointain de la République de Dubrovnik au-dessus de la porte de l’imprenable forteresse dubrovnikoise de Lovrijenac.

Message éternel et précepte intemporel, cette phrase s’adresse non seulement à ses citoyens et à ses sujets des siècles passés, mais également aux nouvelles générations, y compris la nôtre.

Au moment d’écrire cet hommage à Dubrovnik, à ses gens et à son histoire glorieuse (1978), je voulais surtout insister sur cette aspiration séculaire et primordiale de la République de Dubrovnik vers la liberté et la sauvegarde de la liberté, quel que soit le prix, matériel ou humain, à payer.

L’inscription taillée à Lovrijenac me servait de fil conducteur, car elle sublime les quatorze siècles de l’histoire de Dubrovnik et toute l’ardeur de sa lutte pour la vie à des moments mouvementés et dangereux. A l’époque, je ne pouvais pas imaginer que je deviendrais moi-même témoin et protagoniste de son histoire tragique et que le message taillé sur la pierre de son enceinte imprenable deviendrait, du jour au lendemain, la pensée inaliénable, héroïque et obstinée partagée par le peuple de Dubrovnik tout entier, l’ensemble de ses habitants et chacune de ses îles ne faisant qu’un avec leur Ville.

En octobre 1991, allumée par la haine et l’envie et ravivée par la convoitise et la rapacité, l’agression barbare des Serbes et des Monténégrins s’est abattue sur notre région paisible, réputée pour sa vie harmonieuse et sa largeur d’esprit, sa civilité et son hospitalité, ses portes étant depuis toujours grandes ouvertes au monde entier. Personne ne pouvait imaginer qu’un tel crime serait perpétré à l’encontre d’une ville pacifiste, non armée et bienveillante, personne ne pouvait imaginer que des barbares serbes et monténégrins oseraient bombarder, en utilisant tout l’armement moderne, cette perle du patrimoine culturel croate et mondial et qu’ils ravageraient et détruiraient une grande partie de ces espaces d’une beauté naturelle somptueuse que l’effort humain a portée à la perfection.

Lors de cette dernière menace à la survie de Dubrovnik, qui est la plus cruelle de son histoire, l’ennemi n’est pas parvenu à réaliser son objectif principal – détruire entièrement la Ville. Il n’est pas parvenu à briser le moral et le courage, la témérité et l’amour de ses défenseurs peu nombreux, de ses héros qui ont résisté aux attaques en dépit de la suprématie d’un agresseur bien armé et qui ont déjoué, par des efforts surhumains, le plan d’occupation de la Ville. Grâce à leur hardiesse, à leur habileté et à leur courage, les défenseurs de Srdj – point stratégique au-dessus de la Ville – sont entrés dans la légende vivante de Dubrovnik.
Sont entrés dans la légende toute la Ville, avec ses habitants et des milliers de personnes expulsées de leurs villages brûlés, qui ont tenu dans des conditions d’un encerclement militaire total, les voies de communication maritimes, terrestres et aériennes ayant été bloquées par l’ennemi. La ville non armée a opposé à la brutalité de la force militaire et à la suprématie de l’ennemi les efforts surhumains de ses défenseurs peu nombreux et la force inépuisable de son assurance, de son aspiration vers la liberté et de sa foi inébranlable dans la victoire de la justice et dans son droit de défendre sa liberté et son pays natal, fût-ce au prix des vies humaines.

Le 6 décembre 1991 était une journée horrible. Croyant au cessez-le-feu promis par l’ennemi, les autorités de la Ville étaient en train de préparer dans l’Atrium de Sponza la cérémonie de distribution des dons aux enfants bouleversés par la peur, à l’occasion de la Saint Nicolas, lorsque le ciel au-dessus de Dubrovnik s’est assombri, qu’une pluie de projectiles s’est abattue sur la ville, détruisant la grande croix votive à Srdj, et que l’attaque de la forteresse a commencé. En même temps, des menaces et des messages effrayants ont été adressés à la Ville, un ultimatum lancé, lui demandant de se rendre, car, affirmaient-ils, une armada puissante se trouvait près de l’enceinte fortifiée et les chars à l’entrée même de la ville. A ce moment, les deux ports – celui de Gruz et le vieux port de la ville – étaient en flammes, couverts de torches flottantes des bateaux incendiés, les détonations ininterrompues ébranlaient les tours, les églises, les cloîtres, les palais, les maisons, les toitures anciennes en tuiles, les rues et l’enceinte fortifiée elle-même, tandis que de nombreux palais incendiés dégageaient une fumée épaisse qui s’accumulait dans le ciel de plomb au-dessus de la ville. Les attaquants n’ont même pas réussi à s’approcher des portes de la ville. La ville a résisté. La garde éternelle de sa Liberté est assurée par ses fils honorables, dont certains à la fleur de l’âge, qui ont péri en défendant ses portes.

Lokrum

Cette petite île verdoyante d’une beauté romantique, située à proximité immédiate de Dubrovnik, est un véritable oasis de paix et l’une des promenades préférées des Dubrovnikois et de leurs hôtes. Ses plages et ses baies paisibles, le large ensoleillé, le parfum de la mer, des forêts de pins, des lauriers et de la végétation subtropicale verdoyante, son vieux couvent des Bénédictins et ses promenades sous les ombrages des arbres sont autant de souvenirs inoubliables de l’île.

Le parc embaumé abrite l’ancien couvent des Bénédictins (XIIe s.), fermé pendant l’occupation napoléonienne, qui sera transféré à l’archiduc habsbourgeois Maximilien et deviendra sa résidence d’été (en 1859). Maximilien fait reconstruire le couvent dans un style néogothique et fait construire un château en forme de tour. Après le décès tragique de Maximilien au Mexique, l’île change de propriétaires, avant de devenir un parc naturel protégé.

Durant d’occupation napoléonienne, les Français ont fait construire au plus haut sommet de l’île une forteresse, appelée « Fort Royal », de laquelle s’étend aujourd’hui la plus belle vue sur l’île de Lokrum et sur la ville de Dubrovnik tout entière.

Parmi les attractions de l’île de Lokrum, il faut mentionner son petit lac, appelée « mer morte ». Le château abrite aujourd’hui l’Institut de la Biologie de l’Académie Croate des Sciences et des Arts, Le musée de l’histoire naturelle, avec une collection remarquable, ainsi que la Collection du mathématicien, atomiste et astronome dubrovnikois de notoriété internationale, Rudjer Boskovic (XVIIIe s.). Les visites de l’île de Lokrum sont organisées en bateaux touristiques partant du vieux port de la ville de Dubrovnik.

Cavtat

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Un site unique sur la côte adriatique. La cité historique est située sur la presqu’île verdoyante de Rat et les nouveaux quartiers le long de la côte, couverte de végétation méditerranéenne et de pins et cyprès séculaires. Plus de 7 km de plages de sable et de baies calmes, une mer limpide, des hôtels modernes et luxueux font de la ville de Cavtat l’un des sites touristiques les plus appréciées de la région de Dubrovnik. La ville doit son charme particulier à de nombreux édifices de l’époque de la République de Dubrovnik. Celle-ci a fait construire la vieille ville de Cavtat suivant le projet urbanistique qu’elle avait élaboré. La plupart des monuments historiques appartiennent au style modéré et beau de l’architecture Renaissance, avec des traces du style gothique: Palais du Capitaine, fortifications, enceinte fortifiée de la ville, places, église Saint-Nicolas, Eglise Notre-Dame-de-Cavtat et couvent des Franciscains. Grâce à la proximité de l’aéroport de Dubrovnik, la ville de Cavtat est reliée avec le monde entier. Elle offre à ses visiteurs l’hébergement dans ses nombreux hôtels et dans les résidences et meublés de tourisme très confortables. L’offre gastronomique est également d’un très haut niveau.

Brsečine

Un petit village situé sur la pente d’une colline qui longe la côte. Parmi ses monuments historiques, mentionnons la résidence d’été « Bizzaro », dans le village même, et la résidence d’été « Zuzoric », au bord de la mer, située dans une baie pittoresque, disposant d’une belle plage de sable et d’un môle. Le village de Brsecine se trouve à 20 km de la vieille ville de Dubrovnik.

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Koločep

Cette île verdoyante couverte de pins séculaires, de caroubiers et d’oliviers, parsemée de plantations d’orangers et de citronniers, tel un parc spacieux, luxurieux et parfumé, est l’une des promenades de prédilection des habitants et des visiteurs de Dubrovnik. Ses deux villages, Donje Celo et Gornje Celo, le premier à l’est et le second à l’ouest de l’île, sont reliés par un sentier sinueux traversant les plantations d’oliviers et les jardins. Sont conservés de nombreux vestiges de l’architecture ancienne, dispersés dans l’île (vieilles églises préromanes, restes de basiliques, de résidences d’été, de tours de garde etc.).

L’église Saint-Antoine possède le polyptyque peint par Ivan Ugrinovic, au XVe siècle, qui est un véritable chef-d’oeuvre de l’école de Dubrovnik. L’île de Kolocep, avec ses paysages somptueux, a toujours attiré de nombreux peintres.

Plusieurs lignes de bateau par jour relient cette île avec le continent (le port de Gruz).

Konavle

Le Konavle est situé à l’extrême sud de la Croatie, dans la partie sud-est de l’actuelle Riviera de Dubrovnik. Il s’agit d’un territoire par l’achat duquel la République de Dubrovnik a agrandi son territoire au 15ème siècle.

Le Konavle est une région de beautés naturelles et de contrastes particuliers: collines et plaines, montagnes et karst, bleu et vert, ou comme diraient les habitants de Konavle, les bandes supérieures et inférieures. Bordé au nord par les monts de Konavle, au sud par la mer Adriatique, le Konavle s’étend, à l’est, jusqu’à l’entrée des Bouches de Kotor et la presqu’île de Prevlaka, et s’étire, à l’ouest, jusqu’aux baies charmantes de Cavtat et Obod.

La nature préservée, l’architecture rurale unique et de grande valeur, les nombreux monuments de l’histoire millénaire de cette région, les traditions séculaires conservées grâce au folklore, les costumes uniques de Konavle et la broderie locale, l’harmonie de vie entre l’homme et la nature, … tout cela rend le Konavle exceptionnel et reconnaissable.

Position et climat

Le Konavle est la région croate la plus au sud de la Croatie. Elle couvre une superficie de 209 km2 et compte 33 villages avec 9 500 habitants. Bien qu’il s’agisse d’un territoire relativement petit, on peut distinguer trois zones très différentes : une zone karstique côtière, une zone centrale de plaine et une zone montagneuse. Les montagnes du nord, le massif de Snježnica (234 m) et Bjelotina, marquent la frontière avec la Bosnie-Herzégovine et le Monténégro. La partie centrale du Konavle est dominée par la plaine fertile qui s’étend sur 35 km de longueur et 12 km de largeur. Le centre de la plaine est parcouru par les cours des rivières Ljuta, Konavočica et Kopačica. La côte, dans sa portion centrale, est dominée par des falaises abruptes. Au sud de celles-ci s’étend la presqu’île de Molunat avec ses criques et la presqu’île de Prevlaka à l’entrée des Bouches de Kotor. A l’ouest se trouve la baie de Župski qui renferme les magnifiques criques de Cavtat, presqu’îles et îlots.

Près du tiers du Konavle est couvert de forêts : dans la zone karstique côtière dominent le maquis et les forêts de pins et de cyprès, tandis que le nord montagneux est couvert de cyprès, maquis, mais aussi de forêts de chênes de charme.

Le climat du Konavle est un climat de type méditerranéen : hivers doux, automnes chauds et plus pluvieux que le printemps, étés chauds et secs. Les principaux vents sont le jugo, la bora et le mistral.

À travers l’histoire

Le nom Konavle vient du mot latin « canale », « canalis », dans le parler local « konali », « kanali », ce qui fait référence à l’aqueduc qui, à l’époque romaine, amenait l’eau de Vodovađa à Epidaurum, l’actuelle Cavtat.

Les vestiges accessibles indiquent que cette région était habitée à l’époque du paléolithique et du néolithique (quatre siècles avant notre ère). Nous pouvons retracer l’histoire du 4e et du 5e siècle av JC quand ce territoire fut peuplé par les tribus illyriennes des Plearaei et des Ardiaei. Au 2e siècle av JC, ce fut au tour des Romains de faire leur apparition. Au début du 7e siècle arrivèrent dans cette région les Avares et les tribus slaves, qui conquirent, en 614, Epidaurus (Épidaure) et l’ensemble du Konavle, chassant les habitants d’alors, les Illyriens et les Romains.

Au 14e siècle le Konavle tombe sous l’autorité de la République de Dubrovnik, lorsqu’elle racheta le territoire aux propriétaires bosniaques d’alors. La République acheta d’abord, en 1419, la partie orientale du Konavle auprès de Sandalj Hranić et, en 1426, la partie occidentale appartenant à Radoslav Pavlović, payant pour chacune des zones la somme identique de 36 000 perpères. Le Konavle fut d’une grande importance pour la République de Dubrovnik en raison de l’agriculture, de l’élevage et de la marine, mais aussi pour des raisons stratégiques. Pour cela, pendant toute la durée de leur règne, comme dans leurs autres possessions, les habitants de Dubrovnik tinrent habilement et efficacement les reines du pouvoir. Ils placèrent à la tête du Konavle un recteur qui siégeait dans son palais à Pridvorje.

Après la chute de la République de Dubrovnik en 1807, le Konavle passa un court temps sous administration française, avant de passer entre les mains de la Monarchie austro-hongroise jusqu’en 1918 et la création du Royaume de Yougoslavie. À l’issue de la Deuxième Guerre mondiale, le Konavle fit partie de la République socialiste de Croatie au sein de la Yougoslavie socialiste. Aujourd’hui, après l’agression subie au cours de la guerre d’indépendance croate (1991-1995), la région jouit des fruits de l’indépendance de la République de Croatie.

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Kupari

Situé près d’une grande plage de sable, le village de Kupari était auparavant la première destination touristique de la région de Dubrovnik, avec ses hôtels modernes sous les ombrages des palmiers et des oléandres. Dans le passé, le village était connu par la fabrication des tuiles (en croate « kuparica »), utilisées pour les toitures des maisons de la vieille ville de Dubrovnik, d’où le nom de Kupari. Le village est situé au pied de la colline de Pelegrin, couverte de forêts et surmontée d’une petite église entourée de monuments antiques. Le petit village de Cibaca, à proximité immédiate de Kupari, abrite des monuments remarquables des époques illyrienne et romaine. La paroisse tout entière cache toujours de nombreux sites archéologiques peu explorés.

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Lopud

Cette île dotée d’une luxuriante végétation subtropicale méditerranéenne, de jardins, parcs et plages somptueuses, est l’un des sites touristiques les plus importants de la région de Dubrovnik. C’était l’île des capitaines, qui a fourni le plus grand nombre de marins et de navigateurs à la République de Dubrovnik. Le célèbre navigateur et propriétaire de bateaux, Miho Pracat, était originaire de l’île de Lopud.

Selon l’historien dubrovnikois Razzi, l’île de Lopud avait au XVIe siècle 30 églises, de nombreuses résidences d’été, plusieurs couvents et une population beaucoup plus nombreuse que sa population actuelle. On peut observer dans l’île les vestiges de plusieurs églises du haut Moyen Âge, résidences d’été et fortifications.

Le couvent des Franciscains construit en 1483, avec le cloître, la tour de garde et les murs, abrite dans son église Notre-Dame-de-Splica plusieurs oeuvres d’art d’une grande valeur: polyptyque de Pietro da Giovanni, triptyque de l’atelier de Nikola Bozidarevic, polyptyque de Girolamo da Santacroce, les tableaux de Bassano, des maîtres de l’école flamande etc. L’église de la Sainte Vierge, construite au XVe siècle, est remarquable du point de vue historique. Elle possède des tableaux de Palma Stariji, de Natalino da Muran, de Matej Juncic etc. Plusieurs lignes de bateau relient l’île avec le port dubrovnikois de Gruz.

Mlini

C’est une vieille cité historique et l’un des plus beaux sites touristiques de la commune de Zupa Dubrovacka, situé sur la rivière de Zavrelja, longeant les plages de sables et les baies aux eaux limpides. Une humidité abondante et un climat chaud ont transformé le village en parcs parfumés et jardins de plantes et de végétaux variés.

Dans le passé, la rivière de Zavrelje faisait tourner plusieurs moulins à eau, d’où le nom de Mlini (moulins). Le village a hérité de nombreux monuments historiques et de légendes populaires. Selon l’une de ces légendes, le Saint Hilarion aurait brûlé le dragon d’Epidaure sur la côte de Mlini au IVe siècle, sauvant ainsi la ville d’Epidaure du séisme, du mal, des invasions barbares et de la destruction.

En son honneur, on a fait construire la petite église Saint-Hilarion, qui est devenu patron du pays. Sont remarquables du point de vue historique les petites églises Saint-Roch, sur la côte, et Saint-Esprit-de-Krstac. Un cimetière antique se trouve sur la colline qui longe le bord de mer. Les pierres tombales révèlent les noms des plus vieilles familles de la paroisse de l’époque romaine.

Mlini possède la côte la plus découpée de la région de Dubrovnik, de beaux hôtels entourés de paysages pittoresques au pied du mont historique de Spilan, en parfaite harmonie avec l’architecture du mont et du terrain pierreux planté de forêts. Hébergement dans les meublés et résidences de tourisme.

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Molunat

Molunat est un village romantique, avec ses plages de sable et sa côte respirant le calme et la paix, en contraste avec la côte rocheuse de la région de Konavli. Le seul village de cette région situé au bord de la mer est habité depuis des siècles.

A l’époque de la République de Dubrovnik, le village est fortifié et inclus dans le plan d’urbanisme spécial en tant que rempart saillant, dans les premiers rangs de la défense de Dubrovnik. Une route asphaltée relie le village avec l’autoroute adriatique principale.

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Orašac

Orasac est un village pittoresque, possédant une belle plage, une source d’eau et les plantations d’oliviers anciennes. Il est connu par ses restaurants, en particulier par le château « Soderini », qui était auparavant la propriété d’un riche Florentin ayant trouvé au XVIe s. le refuge dans ce pays, fuyant les autorités de la famille Medici.

Le château est transformé aujourd’hui en hôtel, disposant d’un excellent restaurant et du caravaning le mieux équipé de la région de Dubrovnik (réseau d’eau, poste, infirmerie). L’hébergement est possible aussi dans les résidences de tourisme.

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Plat

Entouré de cyprès et de pins qui s’étendent jusqu’aux plages de sable, le village de Plate est situé sur l’emplacement de l’ancienne cité de Plateja.

Le village est aujourd’hui un site touristique renommé, disposant d’hôtels modernes et confortables, de plages superbes et d’une mer cristalline. L’hébergement dans les résidences de tourisme et les villas.

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Slano

Slano est l’un des villages les plus pittoresques de la région de Dubrovnik, situé dans un golfe retiré et calme long de plus de 2 km, avec une plage splendide, des forêts de pins denses et des oliveraies méditerranéennes. Cité avec une longue tradition culturelle, Slano possède de nombreux monuments historiques remarquables, à commencer par ceux de l’âge préhistorique.

L’église Franciscaine Saint-Jérôme, construite au XVe siècle, est l’une des plus belles de toute la région. Le Palais princier date de l’époque de la République de Dubrovnik, résidence de la famille Ohmucevic, dont les membres étaient des navigateurs et des hommes de lettres éminents. La route relie le village de Slano avec le village de Zavala (en Herzégovine), qui abrite la grotte karstique Vjetrenica (14 km).

Information
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Trg Ruđera Boškovića 1
20232 Slano
tzo@dubrovackoprimorje.hr
www.visitslano.com
Tel: +385 (0) 20 871236
Fax: +385 (0) 20 871555

Srebreno

Le village de Srebreno est une paroisse magique sur la côte, entourée d’une végétation méditerranéenne verdoyante, dominée par les agavés, les palmiers et les pins. Le rempart voisin de Brenum, qui servait d’abri aux habitants d’Epidaure, détruite au VIIe siècle, a donné au village son ancien nom de Subbrenum (au-dessous de Brenum).

Le village de Srebreno possède un riche patrimoine architectural (forteresses, églises, vieux cimetières).

Information
Župa dubrovačka Tourist Board
Šetališe dr.F. Tuđmana 7
Srebreno; 20207 Mlini
info@dubrovnik-riviera.hr
www.dubrovnik-riviera.hr
Tel: +385 (0) 20 486254
Fax: +385 (0) 20 487003

Trsteno

La beauté des paysages et de la végétation verdoyante font du village de Trsteno l’un des plus beaux sites touristiques de la région de Dubrovnik.

Trsteno a une longue tradition culturelle, en tant que résidence de la famille Gucetic (Gozze), une famille dubrovnikoise éminente, qui possédait dans le village son château et son domaine. Les Gucetici étaient des gens simples et très cultivés, poètes et artistes, grands seigneurs et amateurs de la nature, qui s’occupaient tout seuls du parc appelé auj. « Arboretum », l’un des plus anciens et des plus somptueux parcs Renaissance de notre littoral.

Deux platanes séculaires géants attirent l’attention de tous les visiteurs et passants. Hébergement dans les pensions de famille, spécialités maisons.

Information
Dubrovnik Tourist Board
Brsalje 5
20000 Dubrovnik
info@tzdubrovnik.hr
www.tzdubrovnik.hr
Tel: +385 (0) 20 312011
Fax: +385 (0) 20 323725

Zaton

Les deux villages, Veliki Zaton et Mali Zaton, avec leurs paysages pittoresques, leurs baies et leurs plages de sable, sont très agréables pour les vacances. Hébergement dans les pensions de famille et les meublés de tourisme. Le village possède de bons restaurants.

Information
Dubrovnik Tourist Board
Brsalje 5
20000 Dubrovnik
info@tzdubrovnik.hr
www.tzdubrovnik.hr
Tel: +385 (0) 20 312011
Fax: +385 (0) 20 323725

Čilipi

Ce beau village de la région de Konavli, avec sa grande église en pierre au pli du vallon, est devenu le lieu de rencontres internationales de nombreux touristes qui s’y rendent le dimanche pour assister aux festivités folkloriques traditionnelles qui se déroulent en plein air et pour admirer la musique et la danse populaires. Les festivités ont lieu chaque dimanche de 9 à 13 heures (du mois de mars à la fin du mois d’octobre, moins régulièrement en période hivernale).

Les touristes peuvent visiter le musée Maison natale de Konavli aménagé en maison traditionnelle du pays, qui possède une collection remarquable de costumes traditionnels, d’ustensiles et de bijoux du pays de Konavli. Ils peuvent également choisir des souvenirs originaux du pays, faits à la main, tels la broderie du pays de Konavli, vendue par les femmes du pays portant des vêtements traditionnels caractéristiques de la région. L’office du tourisme organise l’hébergement des touristes dans des résidences de tourisme très confortables. Pour tout renseignement, s’adresser à l’Office du Tourisme de Cilipi.

Information
Konavle Tourist Board
Zidine 6; 20210 Cavtat
info@cavtat-konvale.hr
visit.cavtat-konavle.com
Tel: +385 (0) 20 478025
Fax: +385 (0) 20 479025

Šipan

La plus grande île de l’archipel Elafitien. Cette île verdoyante, couverte de cyprès, d’orangers et de citronniers, avec ses baies et ses plages silencieuses, ses collines vertes parsemées d’édifices anciens (petites églises, résidences d’été aristocratiques, maisons traditionnelles), est l’une des perles de la région de Dubrovnik.

Ses deux villages, Sudjuradj à l’est, et Sipanska luka à l’ouest, accueillent de nombreux touristes. Il y a plusieurs lignes de bateau (régulières et autres) par jour reliant l’île et la ville de Dubrovnik.

Information
Dubrovnik Tourist Board
Brsalje 5
20000 Dubrovnik
info@tzdubrovnik.hr
www.tzdubrovnik.hr
Tel: +385 (0) 20 312011
Fax: +385 (0) 20 323725

Dubrovnik

Dubrovnik

Epidaure

L’apparition des premières habitations dans cette région remonte à plusieurs millénaires avant notre ère (selon certaines estimations v. 6000, selon d’autres v. 3000 ou 2000 av. J.-C.). La création de la ville reste encore enfouie dans la nuit du passé, des légendes se mêlant avec des faits historiques. Les traces écrites de cette période lointaine étant extrêmement rares, les historiens et les archéologues auront encore du travail avant de pouvoir confirmer leurs hypothèses sur la fondation de Dubrovnik. Ce qui est certain, c’est que Dubrovnik est une ville ancienne, créée il y a au moins 14 siècles, par les habitants d’une ville encore plus ancienne, Epidaure (auj. Cavtat), située à 18 km de Dubrovnik, dans le sud-est, et détruite au VIIe s. apr. J.-C. après plus d’un millénaire d’existence. Selon certains historiens, la ville d’Epidaure est fondée au VIIe s. av. J.-C. par les Grecs. Nous sommes à l’époque de la domination de l’Empire romain, dont les légions conquérantes écrivent l’histoire selon leurs propres lois, à l’époque de César et d’Auguste. Les Romains sont déjà maîtres des deux rives de la mer Adriatique. Durant les guerres centenaires sanglantes, ils parviennent à vaincre les tribus indigènes illyriennes des Balkans et de la rive est.

Epidaure devient une grande ville commerciale, renommée par la beauté et la grandeur de ses édifices. C’est la deuxième ville en importance de la rive est de la mer Adriatique, après Salonique (selon certains historiens, cette dernière était la deuxième ville en importance dans l’Empire romain après la ville de Rome). Le nombre d’habitants que pouvait compter la ville d’Epidaure est estimé à 40.000. Dans les premiers siècles de notre ère, cette cité romaine est à l’apogée de son développement, de sa richesse et de sa puissance. Au carrefour des voies de communication importantes, elle est également le siège du stratège romain pour la province de Dalmatie. Lors d’un séisme désastreux au milieu du IVe siècle, une partie de la ville s’effondre dans la mer, où elle reste jusqu’à nos jours enfouie dans le sable, mais l’autre partie continue d’exister et devient le siège épiscopal. Trop affaiblie pour résister aux attaques de différents peuples (Celtes, Goths, Vandales), Epidaure est occupée vers la fin du Ve siècle par les Goths orientaux, dont elle se libère avec le soutien de la Byzance au milieu du VIe siècle, pour se mettre sous sa domination et sous sa protection. Cependant, elle ne résiste pas aux invasions barbares et s’écroule en 614, après avoir été occupée et détruite par les Avares et les peuples slaves qui les ont rejoints.

Organisation politique et administrative

Entre les VIIe et XIIe siècles, le développement de Dubrovnik, sous domination de Byzance (de même que le développement des autres grandes villes commerciales médiévales de la Méditerranée) est caractérisé par un processus de renforcement de l’autonomie locale et de l’indépendance dans tous les domaines de la vie politique et sociale.
Dès le XIIe siècle, Dubrovnik est administrée par le Recteur originaire du pays, élu par les Dubrovnikois, mais le peuple entier participe, lors des sessions de l’assemblée, à la prise de décisions importantes relatives aux affaires d’Etat, telle la conclusion des accords internationaux. Le développement économique de la ville déclenche le processus de différenciation sociale. Le développement du commerce maritime, de l’artisanat et des autres branches de production est à l’origine des inégalités de plus en plus marquées dans la situation matérielle et juridique et dans la position sociale et politique de certaines couches de la population. Le pouvoir est partagé entre le Recteur et la noblesse, dont le rôle devient de plus en plus important.
L’occupation vénitienne de la ville, en 1205, porte une atteinte politique et économique grave à son expansion économique et, en particulier, au développement du commerce maritime. Les 150 ans de domination vénitienne ont également laissé des traces dans l’organisation politique de la ville. Dubrovnik doit désormais accepter que le Recteur et l’évêque soient imposés par la Vénétie, qui nomme également les membres du Grand conseil et souhaite assurer un contrôle absolu de l’organisation politique et administrative de la République de Dubrovnik. Cependant, Dubrovnik s’était déjà constituée en une république aristocratique, dans laquelle ni le Recteur ni l’évêque vénitiens ne parviennent à contrôler le pouvoir grandissant de l’aristocratie dubrovnikoise et de ses institutions propres, pour arrêter le processus de renforcement de l’autonomie locale.
Se libérant enfin de la domination vénitienne en 1358 et ne reconnaissant que l’autorité nominale de l’Etat hongro-croate, Dubrovnik se développe en une république souveraine et autonome du point de vue de son organisation politique et administrative. Le nom de Commune de Dubrovnik (Communitas Ragusina) – est remplacé par celui de République de Dubrovnik (Respublica Ragusina).

Se débarrassant pour toujours de l’ingérence du Recteur vénitien, l’aristocratie dubrovnikoise s’empare du pouvoir et inaugure une organisation administrative et politique basée sur des valeurs aristocratiques, dirigée par le Recteur, le Grand conseil, le Petit conseil et le Sénat. Le Grand conseil réunit les membres majeurs (20 ans ou plus) des familles nobles, dont le mandat est à vie. Il exerce de manière permanente le pouvoir suprême dans la République. Le Grand conseil nomme le Recteur de la République pour un mandat de 1 mois. Celui-ci ne peut pas être réélu deux fois de suite. La petite République a tiré la leçon de l’expérience des autres villes-cités. Elle reste si prudente et si intelligente dans la limitation du pouvoir individuel que son système politique comporte des mécanismes empêchant des individus et leurs familles de profiter de la fonction princière pour imposer leur pouvoir à toute la République. Le Recteur est primus inter pares. En dépit des signes de richesse extérieurs liés à sa fonction, son pouvoir est strictement limité et s’applique à un domaine relativement réduit. En fait, lors de son mandat, le Recteur vit enfermé dans son palais, comme s’il s’agissait d’un prisonnier du pouvoir et de la République. Le Grand conseil nomme également les membres des autres conseils, dont le mandat est de 1 an, ainsi que les autres fonctionnaires (juges, douaniers, députés, consuls etc.).
Les familles aristocratiques partagent entre elles le territoire de la République. Le pouvoir aristocratique est intransigeant sur ce point, empêchant sans scrupules les familles bourgeoises, même des plus riches, à acquérir la propriété des terres ou à accéder aux institutions du pouvoir.

Les Statuts de la République de Dubrovnik de l’an 1272 intègrent l’ensemble des lois et des règlements en vigueur à cette époque, ainsi que les principes de base de son organisation politique et administrative, de sa jurisprudence et de sa vie économique et sociale future. Les statuts ont été en vigueur, sous une forme légèrement modifiée, jusqu’à l’écroulement de la République.

Ecroulement de la République

L’histoire mouvementé du continent européen à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle a modifié la carte historique de l’Europe. Elle a réservé le même destin aux deux rivales séculaires de l’Adriatique. Dubrovnik et Venise ont connu la même agonie de l’écroulement. Les troupes napoléoniennes ont occupé leurs territoires: Venise (en 1797) et Dubrovnik (en 1806, et définitivement le 31 janvier 1808), en mettant fin au libre commerce maritime dont bénéficiaient leurs Républiques respectives.
La République de Dubrovnik se retrouve entre le marteau et l’enclume des grandes puissances et de leurs prétentions, dénuées de scrupules, aux territoires dans le sud de l’Adriatique. Le conflit d’intérêts a opposé les puissances européennes de l’époque: Autriche, France, Angleterre, Russie et Turquie.

Elles se disputent le territoire de Dubrovnik et de la côte adriatique. Dans le contexte de leurs conflits et de leurs plans de conquêtes, le savoir faire diplomatique de la République de Dubrovnik s’avère insuffisant. Le déclin est imminent. La courte occupation française est suivie de l’échec des négociations portant sur la restauration de la République de Dubrovnik lors du Congrès de Vienne en 1815, l’Autriche voulant réaliser ses grandes prétentions sur la côte adriatique, dont elle s’empare après la chute des Républiques de Venise et de Dubrovnik.

Sous l’occupation autrichienne, qui dure tout un siècle (jusqu’à la chute de l’Etat austro-hongrois à la fin de la Première guerre mondiale en 1918), Dubrovnik perd en importance politique et économique. C’est la période de sa stagnation et de son déclin économiques et culturels.

La ville des héros et son peuple intrépide

« La liberté ne se vend pas, même pour tout l’or du monde » (« Non bene pro toto libertas venditur auro »): cette inscription sur pierre est taillée dans le passé lointain de la République de Dubrovnik au-dessus de la porte de l’imprenable forteresse dubrovnikoise de Lovrijenac.

Message éternel et précepte intemporel, cette phrase s’adresse non seulement à ses citoyens et à ses sujets des siècles passés, mais également aux nouvelles générations, y compris la nôtre.

Au moment d’écrire cet hommage à Dubrovnik, à ses gens et à son histoire glorieuse (1978), je voulais surtout insister sur cette aspiration séculaire et primordiale de la République de Dubrovnik vers la liberté et la sauvegarde de la liberté, quel que soit le prix, matériel ou humain, à payer.

L’inscription taillée à Lovrijenac me servait de fil conducteur, car elle sublime les quatorze siècles de l’histoire de Dubrovnik et toute l’ardeur de sa lutte pour la vie à des moments mouvementés et dangereux. A l’époque, je ne pouvais pas imaginer que je deviendrais moi-même témoin et protagoniste de son histoire tragique et que le message taillé sur la pierre de son enceinte imprenable deviendrait, du jour au lendemain, la pensée inaliénable, héroïque et obstinée partagée par le peuple de Dubrovnik tout entier, l’ensemble de ses habitants et chacune de ses îles ne faisant qu’un avec leur Ville.

En octobre 1991, allumée par la haine et l’envie et ravivée par la convoitise et la rapacité, l’agression barbare des Serbes et des Monténégrins s’est abattue sur notre région paisible, réputée pour sa vie harmonieuse et sa largeur d’esprit, sa civilité et son hospitalité, ses portes étant depuis toujours grandes ouvertes au monde entier. Personne ne pouvait imaginer qu’un tel crime serait perpétré à l’encontre d’une ville pacifiste, non armée et bienveillante, personne ne pouvait imaginer que des barbares serbes et monténégrins oseraient bombarder, en utilisant tout l’armement moderne, cette perle du patrimoine culturel croate et mondial et qu’ils ravageraient et détruiraient une grande partie de ces espaces d’une beauté naturelle somptueuse que l’effort humain a portée à la perfection.

Lors de cette dernière menace à la survie de Dubrovnik, qui est la plus cruelle de son histoire, l’ennemi n’est pas parvenu à réaliser son objectif principal – détruire entièrement la Ville. Il n’est pas parvenu à briser le moral et le courage, la témérité et l’amour de ses défenseurs peu nombreux, de ses héros qui ont résisté aux attaques en dépit de la suprématie d’un agresseur bien armé et qui ont déjoué, par des efforts surhumains, le plan d’occupation de la Ville. Grâce à leur hardiesse, à leur habileté et à leur courage, les défenseurs de Srdj – point stratégique au-dessus de la Ville – sont entrés dans la légende vivante de Dubrovnik.
Sont entrés dans la légende toute la Ville, avec ses habitants et des milliers de personnes expulsées de leurs villages brûlés, qui ont tenu dans des conditions d’un encerclement militaire total, les voies de communication maritimes, terrestres et aériennes ayant été bloquées par l’ennemi. La ville non armée a opposé à la brutalité de la force militaire et à la suprématie de l’ennemi les efforts surhumains de ses défenseurs peu nombreux et la force inépuisable de son assurance, de son aspiration vers la liberté et de sa foi inébranlable dans la victoire de la justice et dans son droit de défendre sa liberté et son pays natal, fût-ce au prix des vies humaines.

Le 6 décembre 1991 était une journée horrible. Croyant au cessez-le-feu promis par l’ennemi, les autorités de la Ville étaient en train de préparer dans l’Atrium de Sponza la cérémonie de distribution des dons aux enfants bouleversés par la peur, à l’occasion de la Saint Nicolas, lorsque le ciel au-dessus de Dubrovnik s’est assombri, qu’une pluie de projectiles s’est abattue sur la ville, détruisant la grande croix votive à Srdj, et que l’attaque de la forteresse a commencé. En même temps, des menaces et des messages effrayants ont été adressés à la Ville, un ultimatum lancé, lui demandant de se rendre, car, affirmaient-ils, une armada puissante se trouvait près de l’enceinte fortifiée et les chars à l’entrée même de la ville. A ce moment, les deux ports – celui de Gruz et le vieux port de la ville – étaient en flammes, couverts de torches flottantes des bateaux incendiés, les détonations ininterrompues ébranlaient les tours, les églises, les cloîtres, les palais, les maisons, les toitures anciennes en tuiles, les rues et l’enceinte fortifiée elle-même, tandis que de nombreux palais incendiés dégageaient une fumée épaisse qui s’accumulait dans le ciel de plomb au-dessus de la ville. Les attaquants n’ont même pas réussi à s’approcher des portes de la ville. La ville a résisté. La garde éternelle de sa Liberté est assurée par ses fils honorables, dont certains à la fleur de l’âge, qui ont péri en défendant ses portes.

Lokrum

Lokrum

Cette petite île verdoyante d’une beauté romantique, située à proximité immédiate de Dubrovnik, est un véritable oasis de paix et l’une des promenades préférées des Dubrovnikois et de leurs hôtes. Ses plages et ses baies paisibles, le large ensoleillé, le parfum de la mer, des forêts de pins, des lauriers et de la végétation subtropicale verdoyante, son vieux couvent des Bénédictins et ses promenades sous les ombrages des arbres sont autant de souvenirs inoubliables de l’île.

Le parc embaumé abrite l’ancien couvent des Bénédictins (XIIe s.), fermé pendant l’occupation napoléonienne, qui sera transféré à l’archiduc habsbourgeois Maximilien et deviendra sa résidence d’été (en 1859). Maximilien fait reconstruire le couvent dans un style néogothique et fait construire un château en forme de tour. Après le décès tragique de Maximilien au Mexique, l’île change de propriétaires, avant de devenir un parc naturel protégé.

Durant d’occupation napoléonienne, les Français ont fait construire au plus haut sommet de l’île une forteresse, appelée « Fort Royal », de laquelle s’étend aujourd’hui la plus belle vue sur l’île de Lokrum et sur la ville de Dubrovnik tout entière.

Parmi les attractions de l’île de Lokrum, il faut mentionner son petit lac, appelée « mer morte ». Le château abrite aujourd’hui l’Institut de la Biologie de l’Académie Croate des Sciences et des Arts, Le musée de l’histoire naturelle, avec une collection remarquable, ainsi que la Collection du mathématicien, atomiste et astronome dubrovnikois de notoriété internationale, Rudjer Boskovic (XVIIIe s.). Les visites de l’île de Lokrum sont organisées en bateaux touristiques partant du vieux port de la ville de Dubrovnik.

Cavtat

Cavtat

Information
Konavle Tourist Board
Zidine 6; 20210 Cavtat
info@cavtat-konavle.hr
visit.cavtat-konavle.com
Tel: +385 (0) 20 478025
Fax: +385 (0) 20 479025

Un site unique sur la côte adriatique. La cité historique est située sur la presqu’île verdoyante de Rat et les nouveaux quartiers le long de la côte, couverte de végétation méditerranéenne et de pins et cyprès séculaires. Plus de 7 km de plages de sable et de baies calmes, une mer limpide, des hôtels modernes et luxueux font de la ville de Cavtat l’un des sites touristiques les plus appréciées de la région de Dubrovnik. La ville doit son charme particulier à de nombreux édifices de l’époque de la République de Dubrovnik. Celle-ci a fait construire la vieille ville de Cavtat suivant le projet urbanistique qu’elle avait élaboré. La plupart des monuments historiques appartiennent au style modéré et beau de l’architecture Renaissance, avec des traces du style gothique: Palais du Capitaine, fortifications, enceinte fortifiée de la ville, places, église Saint-Nicolas, Eglise Notre-Dame-de-Cavtat et couvent des Franciscains. Grâce à la proximité de l’aéroport de Dubrovnik, la ville de Cavtat est reliée avec le monde entier. Elle offre à ses visiteurs l’hébergement dans ses nombreux hôtels et dans les résidences et meublés de tourisme très confortables. L’offre gastronomique est également d’un très haut niveau.

Brsečine

Brsečine

Un petit village situé sur la pente d’une colline qui longe la côte. Parmi ses monuments historiques, mentionnons la résidence d’été « Bizzaro », dans le village même, et la résidence d’été « Zuzoric », au bord de la mer, située dans une baie pittoresque, disposant d’une belle plage de sable et d’un môle. Le village de Brsecine se trouve à 20 km de la vieille ville de Dubrovnik.

Information
Dubrovnik Tourist Board
Brsalje 5
20000 Dubrovnik
info@tzdubrovnik.hr
www.tzdubrovnik.hr
Tel: +385 (0) 20 312011
Fax: +385 (0) 20 323725

Koločep

Koločep

Cette île verdoyante couverte de pins séculaires, de caroubiers et d’oliviers, parsemée de plantations d’orangers et de citronniers, tel un parc spacieux, luxurieux et parfumé, est l’une des promenades de prédilection des habitants et des visiteurs de Dubrovnik. Ses deux villages, Donje Celo et Gornje Celo, le premier à l’est et le second à l’ouest de l’île, sont reliés par un sentier sinueux traversant les plantations d’oliviers et les jardins. Sont conservés de nombreux vestiges de l’architecture ancienne, dispersés dans l’île (vieilles églises préromanes, restes de basiliques, de résidences d’été, de tours de garde etc.).

L’église Saint-Antoine possède le polyptyque peint par Ivan Ugrinovic, au XVe siècle, qui est un véritable chef-d’oeuvre de l’école de Dubrovnik. L’île de Kolocep, avec ses paysages somptueux, a toujours attiré de nombreux peintres.

Plusieurs lignes de bateau par jour relient cette île avec le continent (le port de Gruz).

Konavle

Konavle

Le Konavle est situé à l’extrême sud de la Croatie, dans la partie sud-est de l’actuelle Riviera de Dubrovnik. Il s’agit d’un territoire par l’achat duquel la République de Dubrovnik a agrandi son territoire au 15ème siècle.

Le Konavle est une région de beautés naturelles et de contrastes particuliers: collines et plaines, montagnes et karst, bleu et vert, ou comme diraient les habitants de Konavle, les bandes supérieures et inférieures. Bordé au nord par les monts de Konavle, au sud par la mer Adriatique, le Konavle s’étend, à l’est, jusqu’à l’entrée des Bouches de Kotor et la presqu’île de Prevlaka, et s’étire, à l’ouest, jusqu’aux baies charmantes de Cavtat et Obod.

La nature préservée, l’architecture rurale unique et de grande valeur, les nombreux monuments de l’histoire millénaire de cette région, les traditions séculaires conservées grâce au folklore, les costumes uniques de Konavle et la broderie locale, l’harmonie de vie entre l’homme et la nature, … tout cela rend le Konavle exceptionnel et reconnaissable.

Position et climat

Le Konavle est la région croate la plus au sud de la Croatie. Elle couvre une superficie de 209 km2 et compte 33 villages avec 9 500 habitants. Bien qu’il s’agisse d’un territoire relativement petit, on peut distinguer trois zones très différentes : une zone karstique côtière, une zone centrale de plaine et une zone montagneuse. Les montagnes du nord, le massif de Snježnica (234 m) et Bjelotina, marquent la frontière avec la Bosnie-Herzégovine et le Monténégro. La partie centrale du Konavle est dominée par la plaine fertile qui s’étend sur 35 km de longueur et 12 km de largeur. Le centre de la plaine est parcouru par les cours des rivières Ljuta, Konavočica et Kopačica. La côte, dans sa portion centrale, est dominée par des falaises abruptes. Au sud de celles-ci s’étend la presqu’île de Molunat avec ses criques et la presqu’île de Prevlaka à l’entrée des Bouches de Kotor. A l’ouest se trouve la baie de Župski qui renferme les magnifiques criques de Cavtat, presqu’îles et îlots.

Près du tiers du Konavle est couvert de forêts : dans la zone karstique côtière dominent le maquis et les forêts de pins et de cyprès, tandis que le nord montagneux est couvert de cyprès, maquis, mais aussi de forêts de chênes de charme.

Le climat du Konavle est un climat de type méditerranéen : hivers doux, automnes chauds et plus pluvieux que le printemps, étés chauds et secs. Les principaux vents sont le jugo, la bora et le mistral.

À travers l’histoire

Le nom Konavle vient du mot latin « canale », « canalis », dans le parler local « konali », « kanali », ce qui fait référence à l’aqueduc qui, à l’époque romaine, amenait l’eau de Vodovađa à Epidaurum, l’actuelle Cavtat.

Les vestiges accessibles indiquent que cette région était habitée à l’époque du paléolithique et du néolithique (quatre siècles avant notre ère). Nous pouvons retracer l’histoire du 4e et du 5e siècle av JC quand ce territoire fut peuplé par les tribus illyriennes des Plearaei et des Ardiaei. Au 2e siècle av JC, ce fut au tour des Romains de faire leur apparition. Au début du 7e siècle arrivèrent dans cette région les Avares et les tribus slaves, qui conquirent, en 614, Epidaurus (Épidaure) et l’ensemble du Konavle, chassant les habitants d’alors, les Illyriens et les Romains.

Au 14e siècle le Konavle tombe sous l’autorité de la République de Dubrovnik, lorsqu’elle racheta le territoire aux propriétaires bosniaques d’alors. La République acheta d’abord, en 1419, la partie orientale du Konavle auprès de Sandalj Hranić et, en 1426, la partie occidentale appartenant à Radoslav Pavlović, payant pour chacune des zones la somme identique de 36 000 perpères. Le Konavle fut d’une grande importance pour la République de Dubrovnik en raison de l’agriculture, de l’élevage et de la marine, mais aussi pour des raisons stratégiques. Pour cela, pendant toute la durée de leur règne, comme dans leurs autres possessions, les habitants de Dubrovnik tinrent habilement et efficacement les reines du pouvoir. Ils placèrent à la tête du Konavle un recteur qui siégeait dans son palais à Pridvorje.

Après la chute de la République de Dubrovnik en 1807, le Konavle passa un court temps sous administration française, avant de passer entre les mains de la Monarchie austro-hongroise jusqu’en 1918 et la création du Royaume de Yougoslavie. À l’issue de la Deuxième Guerre mondiale, le Konavle fit partie de la République socialiste de Croatie au sein de la Yougoslavie socialiste. Aujourd’hui, après l’agression subie au cours de la guerre d’indépendance croate (1991-1995), la région jouit des fruits de l’indépendance de la République de Croatie.

Information
Konavle Tourist Board
Zidine 6; 20210 Cavtat
info@cavtat-konavle.hr
visit.cavtat-konavle.com
Tel: +385 (0) 20 478025
Fax: +385 (0) 20 479025

Kupari

Kupari

Situé près d’une grande plage de sable, le village de Kupari était auparavant la première destination touristique de la région de Dubrovnik, avec ses hôtels modernes sous les ombrages des palmiers et des oléandres. Dans le passé, le village était connu par la fabrication des tuiles (en croate « kuparica »), utilisées pour les toitures des maisons de la vieille ville de Dubrovnik, d’où le nom de Kupari. Le village est situé au pied de la colline de Pelegrin, couverte de forêts et surmontée d’une petite église entourée de monuments antiques. Le petit village de Cibaca, à proximité immédiate de Kupari, abrite des monuments remarquables des époques illyrienne et romaine. La paroisse tout entière cache toujours de nombreux sites archéologiques peu explorés.

Information
Župa dubrovačka Tourist Board
Šetališe dr.F. Tuđmana 7
Srebreno; 20207 Mlini
info@dubrovnik-riviera.hr
www.dubrovnik-riviera.hr
Tel: +385 (0) 20 486254
Fax: +385 (0) 20 487003

Lopud island

Lopud

Cette île dotée d’une luxuriante végétation subtropicale méditerranéenne, de jardins, parcs et plages somptueuses, est l’un des sites touristiques les plus importants de la région de Dubrovnik. C’était l’île des capitaines, qui a fourni le plus grand nombre de marins et de navigateurs à la République de Dubrovnik. Le célèbre navigateur et propriétaire de bateaux, Miho Pracat, était originaire de l’île de Lopud.

Selon l’historien dubrovnikois Razzi, l’île de Lopud avait au XVIe siècle 30 églises, de nombreuses résidences d’été, plusieurs couvents et une population beaucoup plus nombreuse que sa population actuelle. On peut observer dans l’île les vestiges de plusieurs églises du haut Moyen Âge, résidences d’été et fortifications.

Le couvent des Franciscains construit en 1483, avec le cloître, la tour de garde et les murs, abrite dans son église Notre-Dame-de-Splica plusieurs oeuvres d’art d’une grande valeur: polyptyque de Pietro da Giovanni, triptyque de l’atelier de Nikola Bozidarevic, polyptyque de Girolamo da Santacroce, les tableaux de Bassano, des maîtres de l’école flamande etc. L’église de la Sainte Vierge, construite au XVe siècle, est remarquable du point de vue historique. Elle possède des tableaux de Palma Stariji, de Natalino da Muran, de Matej Juncic etc. Plusieurs lignes de bateau relient l’île avec le port dubrovnikois de Gruz.

Mlini

Mlini

C’est une vieille cité historique et l’un des plus beaux sites touristiques de la commune de Zupa Dubrovacka, situé sur la rivière de Zavrelja, longeant les plages de sables et les baies aux eaux limpides. Une humidité abondante et un climat chaud ont transformé le village en parcs parfumés et jardins de plantes et de végétaux variés.

Dans le passé, la rivière de Zavrelje faisait tourner plusieurs moulins à eau, d’où le nom de Mlini (moulins). Le village a hérité de nombreux monuments historiques et de légendes populaires. Selon l’une de ces légendes, le Saint Hilarion aurait brûlé le dragon d’Epidaure sur la côte de Mlini au IVe siècle, sauvant ainsi la ville d’Epidaure du séisme, du mal, des invasions barbares et de la destruction.

En son honneur, on a fait construire la petite église Saint-Hilarion, qui est devenu patron du pays. Sont remarquables du point de vue historique les petites églises Saint-Roch, sur la côte, et Saint-Esprit-de-Krstac. Un cimetière antique se trouve sur la colline qui longe le bord de mer. Les pierres tombales révèlent les noms des plus vieilles familles de la paroisse de l’époque romaine.

Mlini possède la côte la plus découpée de la région de Dubrovnik, de beaux hôtels entourés de paysages pittoresques au pied du mont historique de Spilan, en parfaite harmonie avec l’architecture du mont et du terrain pierreux planté de forêts. Hébergement dans les meublés et résidences de tourisme.

Information
Župa dubrovačka Tourist Board
Šetališe dr.F. Tuđmana 7
Srebreno; 20207 Mlini
info@dubrovnik-riviera.hr
www.dubrovnik-riviera.hr
Tel: +385 (0) 20 486254
Fax: +385 (0) 20 487003

Molunat

Molunat

Molunat est un village romantique, avec ses plages de sable et sa côte respirant le calme et la paix, en contraste avec la côte rocheuse de la région de Konavli. Le seul village de cette région situé au bord de la mer est habité depuis des siècles.

A l’époque de la République de Dubrovnik, le village est fortifié et inclus dans le plan d’urbanisme spécial en tant que rempart saillant, dans les premiers rangs de la défense de Dubrovnik. Une route asphaltée relie le village avec l’autoroute adriatique principale.

Information
Konavle Tourist Board
Zidine 6; 20210 Cavtat
info@cavtat-konvale.com
visit.cavtat-konavle.com
Tel: +385 (0) 20 478025
Fax: +385 (0) 20 479025

Orašac

Orašac

Orasac est un village pittoresque, possédant une belle plage, une source d’eau et les plantations d’oliviers anciennes. Il est connu par ses restaurants, en particulier par le château « Soderini », qui était auparavant la propriété d’un riche Florentin ayant trouvé au XVIe s. le refuge dans ce pays, fuyant les autorités de la famille Medici.

Le château est transformé aujourd’hui en hôtel, disposant d’un excellent restaurant et du caravaning le mieux équipé de la région de Dubrovnik (réseau d’eau, poste, infirmerie). L’hébergement est possible aussi dans les résidences de tourisme.

Information
Dubrovnik Tourist Board
Brsalje 5
20000 Dubrovnik
info@tzdubrovnik.hr
www.tzdubrovnik.hr
Tel: +385 (0) 20 312011
Fax: +385 (0) 20 323725

Plat

Plat

Entouré de cyprès et de pins qui s’étendent jusqu’aux plages de sable, le village de Plate est situé sur l’emplacement de l’ancienne cité de Plateja.

Le village est aujourd’hui un site touristique renommé, disposant d’hôtels modernes et confortables, de plages superbes et d’une mer cristalline. L’hébergement dans les résidences de tourisme et les villas.

Information
Župa dubrovačka Tourist Board
Šetališe dr.F. Tuđmana 7
Srebreno; 20207 Mlini
info@dubrovnik-riviera.hr
www.dubrovnik-riviera.hr
Tel: +385 (0) 20 486254
Fax: +385 (0) 20 487003

Slano

Slano

Slano est l’un des villages les plus pittoresques de la région de Dubrovnik, situé dans un golfe retiré et calme long de plus de 2 km, avec une plage splendide, des forêts de pins denses et des oliveraies méditerranéennes. Cité avec une longue tradition culturelle, Slano possède de nombreux monuments historiques remarquables, à commencer par ceux de l’âge préhistorique.

L’église Franciscaine Saint-Jérôme, construite au XVe siècle, est l’une des plus belles de toute la région. Le Palais princier date de l’époque de la République de Dubrovnik, résidence de la famille Ohmucevic, dont les membres étaient des navigateurs et des hommes de lettres éminents. La route relie le village de Slano avec le village de Zavala (en Herzégovine), qui abrite la grotte karstique Vjetrenica (14 km).

Information
Dubrovnik Primorje Tourist Board
Trg Ruđera Boškovića 1
20232 Slano
tzo@dubrovackoprimorje.hr
www.visitslano.com
Tel: +385 (0) 20 871236
Fax: +385 (0) 20 871555

Srebreno

Srebreno

Le village de Srebreno est une paroisse magique sur la côte, entourée d’une végétation méditerranéenne verdoyante, dominée par les agavés, les palmiers et les pins. Le rempart voisin de Brenum, qui servait d’abri aux habitants d’Epidaure, détruite au VIIe siècle, a donné au village son ancien nom de Subbrenum (au-dessous de Brenum).

Le village de Srebreno possède un riche patrimoine architectural (forteresses, églises, vieux cimetières).

Information
Župa dubrovačka Tourist Board
Šetališe dr.F. Tuđmana 7
Srebreno; 20207 Mlini
info@dubrovnik-riviera.hr
www.dubrovnik-riviera.hr
Tel: +385 (0) 20 486254
Fax: +385 (0) 20 487003

Trsteno

Trsteno

La beauté des paysages et de la végétation verdoyante font du village de Trsteno l’un des plus beaux sites touristiques de la région de Dubrovnik.

Trsteno a une longue tradition culturelle, en tant que résidence de la famille Gucetic (Gozze), une famille dubrovnikoise éminente, qui possédait dans le village son château et son domaine. Les Gucetici étaient des gens simples et très cultivés, poètes et artistes, grands seigneurs et amateurs de la nature, qui s’occupaient tout seuls du parc appelé auj. « Arboretum », l’un des plus anciens et des plus somptueux parcs Renaissance de notre littoral.

Deux platanes séculaires géants attirent l’attention de tous les visiteurs et passants. Hébergement dans les pensions de famille, spécialités maisons.

Information
Dubrovnik Tourist Board
Brsalje 5
20000 Dubrovnik
info@tzdubrovnik.hr
www.tzdubrovnik.hr
Tel: +385 (0) 20 312011
Fax: +385 (0) 20 323725

Zaton

Zaton

Les deux villages, Veliki Zaton et Mali Zaton, avec leurs paysages pittoresques, leurs baies et leurs plages de sable, sont très agréables pour les vacances. Hébergement dans les pensions de famille et les meublés de tourisme. Le village possède de bons restaurants.

Information
Dubrovnik Tourist Board
Brsalje 5
20000 Dubrovnik
info@tzdubrovnik.hr
www.tzdubrovnik.hr
Tel: +385 (0) 20 312011
Fax: +385 (0) 20 323725

Čilipi

Čilipi

Ce beau village de la région de Konavli, avec sa grande église en pierre au pli du vallon, est devenu le lieu de rencontres internationales de nombreux touristes qui s’y rendent le dimanche pour assister aux festivités folkloriques traditionnelles qui se déroulent en plein air et pour admirer la musique et la danse populaires. Les festivités ont lieu chaque dimanche de 9 à 13 heures (du mois de mars à la fin du mois d’octobre, moins régulièrement en période hivernale).

Les touristes peuvent visiter le musée Maison natale de Konavli aménagé en maison traditionnelle du pays, qui possède une collection remarquable de costumes traditionnels, d’ustensiles et de bijoux du pays de Konavli. Ils peuvent également choisir des souvenirs originaux du pays, faits à la main, tels la broderie du pays de Konavli, vendue par les femmes du pays portant des vêtements traditionnels caractéristiques de la région. L’office du tourisme organise l’hébergement des touristes dans des résidences de tourisme très confortables. Pour tout renseignement, s’adresser à l’Office du Tourisme de Cilipi.

Information
Konavle Tourist Board
Zidine 6; 20210 Cavtat
info@cavtat-konvale.hr
visit.cavtat-konavle.com
Tel: +385 (0) 20 478025
Fax: +385 (0) 20 479025

Šipan

Šipan

La plus grande île de l’archipel Elafitien. Cette île verdoyante, couverte de cyprès, d’orangers et de citronniers, avec ses baies et ses plages silencieuses, ses collines vertes parsemées d’édifices anciens (petites églises, résidences d’été aristocratiques, maisons traditionnelles), est l’une des perles de la région de Dubrovnik.

Ses deux villages, Sudjuradj à l’est, et Sipanska luka à l’ouest, accueillent de nombreux touristes. Il y a plusieurs lignes de bateau (régulières et autres) par jour reliant l’île et la ville de Dubrovnik.

Information
Dubrovnik Tourist Board
Brsalje 5
20000 Dubrovnik
info@tzdubrovnik.hr
www.tzdubrovnik.hr
Tel: +385 (0) 20 312011
Fax: +385 (0) 20 323725